yoyogi & nakano

Il devait y avoir un événement particulier dans le gymnase national de Yoyogi car une foule s’y était regroupée. Une petite voiture décorée par un otaku m’indique qu’il s’agissait d’un événement lié au groupe Sakurazaka46 (桜坂46), un concert peut-être. Je n’ai pas d’intérêt ou de connaissance particulière sur cette formation à part de savoir qu’elle remplace celle appelée Keyakizaka46, qui devait être une version plus passionnée de Nogizaka46. Mais comme pour la plupart des billets sur ce blog, je ne peux m’empêcher de faire des recherches. Je cherche donc ici à savoir le nom des deux membres de Sakurazaka46, dessinées sur la voiture. Il s’agit donc de Rina Inoue (井上梨名) et de Rei Ozono (大園玲). Me voilà bien avancé. Au delà de montrer des photos et écrire des textes, je me demande si le but premier de ce blog n’est pas de faire des recherches sur diverses choses, avec comme objectif de voir comment ces diverses choses se lient entre elles. En pensant à Sakurazaka46, vient tout de suite à mon esprit Asuka Saito de Nogizaka46 qui chantait deux très beaux morceaux sur deux albums du projet Mondo Grosso de Shinichi Osawa. En me promenant hier près de la station de Yoyogi-Hachiman, j’ai d’ailleurs aperçu Shinichi Osawa debout près d’une Porsche Targa noire avant qu’il ne monte à l’intérieur et reparte en direction du parc de Yoyogi. Il a dû remarquer que le fixais pendant une trop longue demi-seconde. Et un peu plus tard pendant cette même journée, j’aperçois la Rolls-Royce Phantom Oribe de Yusaku Maezawa stationnée au bord de la route. Sa couleur verte et ses bandes basses beiges sont immédiatement reconnaissables. Voilà quelqu’un qui ne veut pas passer inaperçu. Mais revenons à Yoyogi. Je recherchais un nouveau bâtiment de l’architecte Ken Yokogawa que je ne trouverais que quelques semaines plus tard, comme je le montre sur mon compte Instagram. Cette même journée mais dans la soirée, je pars pour Nakano Broadway, situé à la sortie Nord de la gare de Nakano, car je n’y suis pas allé depuis longtemps. Je n’ai pas de but particulier mais aller dans ce temple de la culture Otaku est intéressant et intriguant. On y croise toutes sortes de personnes, certaines émerveillées par les jouets robots vintage entassés derrière les vitrines. On y voit des Ultraman, des Godzilla et pleins d’autres monstres que je ne reconnais pas. La café décoré par Takashi Murakami a apparemment fermé ces portes, tout comme de nombreux autres magasins. Je pense que beaucoup n’ont pas réussi à traverser la crise sanitaire et se sont fait avaler par Mandarake que j’ai trouvé omniprésent sur les quelques étages de Nakano Broadway. C’était peut-être déjà la cas auparavant mais ça m’a particulièrement frappé cette fois-ci. Il existe également un magasin Mandarake dans le centre de Shibuya. Il faudrait que j’aille y faire un tour par curiosité.

Voir des Ultraman dans les vitrines de Nakano Broadway m’a donné envie d’aller voir au cinéma le film Shin Ultraman (シン・ウルトラマン). Comme déjà évoqué sur ce blog, je garde un bon souvenir du film Shin Godzilla (シン・ゴジラ) et ce Shin Ultraman est du même réalisateur Shinji Higuchi. Pour être précis, Shin Godzilla a été réalisé à deux mains par Shinji Higuchi et Hideaki Anno (le créateur de Neon Genesis Evangelion, qu’on ne présente plus), qui en était également le scénariste, tandis que Shin Ultraman a été réalisé par Shinji Higuchi mais toujours avec Hideaki Anno au scénario et, cette fois-ci, à la production. J’avais apprécié Shin Godzilla sans avoir vu les nombreux films qui le précédaient, et je pensais que l’effet serait le même pour Shin Ultraman. J’ai été malheureusement déçu. Visuellement, c’est très beau mais pas assez pour intéresser le néophyte que je suis. Mari a tout de suite compris pourquoi je n’ai pas aimé. Ce film s’adresse avant tout aux fans, dont je ne fais pas partie. Pour les autres, le ridicule de certaines situations finit par l’emporter. Voir l’actrice Masami Nagasawa en version géante dans les rues de Tokyo peut certes paraître amusant, mais on se demande aussi à ce moment là vers où se dirige le film. Certains parlent de l’originalité, emprunté à Hideaki Anno, des cadrages caméra mais le réalisateur en abuse tellement que ça en devient grossier. En fait, j’avais aimé dans Shin Godzilla la précision des lieux que l’on reconnaissait très bien à l’écran. Voir des monstres Kaiju évoluer avec leurs grosses pattes dans des lieux connus avait quelque chose de très ‘réjouissant’. Les deux premiers Kaiju dans Shin Ultraman sont intéressants à voir, mais mon attention a ensuite décroché assez vite. Les scènes bavardes se déroulant dans un même bureau gris de Kasumigaseki étant nombreuses, ça ne m’a pas beaucoup aidé à rester concentré sur le fil de l’histoire. La question se pose maintenant si j’irais voir le prochain film de la série des « Shin », à savoir Shin Kamen Rider (シン・仮面ライダー), qui sortira l’année prochaine en Mars 2023. Peut-être me laisserais-je convaincre par Minami Hamabe qui joue un des rôles principaux. Mais comme pour Shin Godzilla et Shin Ultraman, je ne sais absolument rien de Kamen Rider.

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