駆けるインスピレーションが止められない

Les quelques photographies ci-dessus ont été prises à la fin de l’été peu de temps après notre retour de France. Elles étaient depuis longtemps en attente dans un billet en brouillon qui a changé de direction en cours de route. Ces photographies devaient initialement être regroupées avec celles du billet the day in question, avant que celui-ci prenne une tout autre direction, car je m’étais poser la question à ce moment là de savoir si je devais continuer à montrer des photos directement sorties de l’appareil photo sans ajouts personnels. Au final, je reviens finalement vers ce type de photographies mélangeant extraits de rues et éléments d’architecture. J’ai déjà montré plusieurs fois l’architecture des deux premières photos. Le premier bâtiment est la Bank Gallery (anciennement HH Style Armani Casa) conçue par Tadao Ando et le deuxième au bout de la rue est une résidence privée nommée Wood / Peel par Kengo Kuma. Je ne pense pas, par contre, avoir montré les bâtiments des deux dernières photographies car ce sont des constructions très récentes. L’avant dernière photo montre une partie du vitrage du building IDÉAL par Hiroshi Nakamura & NAP (中村拓志&NAP). La résidence de la dernière photographie a des formes superposées désaxées très intéressantes. Il s’agit Hillpeak Tokiwamatsu par Toyo Ito & Associates.

Suite à la découverte de quelques très bons morceaux de Kirinji sur son dernier album mentionnés dans mon précédent billet, je suis parti à la découverte des précédents albums pour voir s’il y avait quelques bons morceaux que j’aurais peut-être manqué. Sur l’album Cherish sorti en 2019, je découvre le sublime morceau Almond Eyes avec un featuring du rapper Chinza DOPENESS (鎮座DOPENESS). J’adore quand Kirinji mélange son univers musical avec le hip-hop. L’atmosphère du morceau est assez fantastique, notamment dans le mélange et le contraste des voix et dans la qualité de la composition musicale. J’aime beaucoup cet électro que j’imagine plein de néons. Il me semblait connaître, au moins de nom, Chinza DOPENESS et ma curiosité m’a poussé à rechercher d’autres morceaux où il intervenait. Il participe à un morceau intitulé Energy Furo (エナジー風呂) qui m’intrigue tout de suite par son titre car il s’agit d’un jeu de mot le faisant ressembler au titre emblématique Energy Flow composé et joué par Ryuichi Sakamoto (坂本龍一). Le « Flow » du morceau original est remplacé par le « Furo », signifiant le bain. Ryuichi Sakamoto participe en fait à ce morceau reprenant le thème principal d’Energy Flow. U-zhaan (de son vrai nom Hironori Yuzawa) interprète ce thème en utilisant un tabla, un instrument de percussions originaire de l’Inde du Nord, dont il est spécialiste. Ryuchi Sakamoto y apporte le piano et toutes sortes d’experimentations sonores bizarres. Au dessus de cette ambiance musicale atypique, les rappers Tamaki ROY (環ROY) et Chinza DOPENESS viennent ajouter leur flot verbal avec des paroles en lien avec le flot du bain chaud. J’aime beaucoup l’humour de leur dialogue, comme les moments où ils se répondent tous les deux avec les mots Tabun (たぶん) et Zabun (ザブン) qui se ressemblent phonétiquement et qu’ils répètent rapidement à la suite. « Zabun » correspond au son que fait une éclaboussure dans l’eau, et le répéter donne l’image qu’ils sont tous les deux dans un bain public Sentō à faire des vagues comme des enfants indisciplinés. Ce n’est pas la seule fois où Tamaki ROY et Chinza DOPENESS se retrouvent ensemble à rapper car ils se sont également réunis sous le nom de groupe KAKATO. Chinza DOPENESS a apparement participé à de nombreuses autres collaborations, notamment sur plusieurs morceaux du groupe HIFANA. Je retrouve ce nom de groupe avec une certaine nostalgie car j’avais beaucoup apprécié, il y presque 20 ans maintenant, leur morceau WAMONO aux sonorités rappelant Okinawa. Quand au musicien U-zhaan (ユザーン), sa fiche Wikipedia me fait réaliser qu’il faisait partie de ASA-CHANG&JUNRAY (ASA-CHANG&巡礼) dont j’ai déjà parlé pour le sublime morceau Hana (花). J’y vois d’autres noms connus, comme une collaboration avec Miki Furukawa (フルカワミキ) de feu SUPERCAR et avec le musicien électronique Rei Harakami que j’ai d’ailleurs découvert à peu près en même temps que HIFANA avec quelques superbes morceaux comme Owari no Kisetsu (終わりの季節). Je me rends aussi compte qu’U-zhaan jouait du tabla sur le morceau Kamisama, Hotokesama (神様、仏様) de Sheena Ringo. Il apparait d’ailleurs dans la vidéo au côté d’Ukigumo. Il y est même crédité comme membre du groupe MANGARAMA créé pour l’occasion, mais il n’apparaitra pourtant pas lors des concerts faisant participé ce même groupe.

Une autre très bonne surprise dans la discographie de Kirinji est le morceau AI no Tohiko (AIの逃避行) sur lequel participe la rappeuse Itsuka (いつか) du duo hip-hop Charisma.com. Je n’ai pas entendu ce nom de groupe depuis longtemps, mais elles sont toujours actives avec un nouvel EP intitulé Mobstrong sorti en Juillet 2023 qu’il faudra que j’écoute. Du groupe, je ne connais en fait que deux morceaux Hate sur l’album I I Syndrome (アイ アイ シンドロム) sorti en 2013 et Iinadukeblue (イイナヅケブルー) sur DIStopping sorti en 2014. J’avais beaucoup écouté ces deux morceaux à leurs sorties mais je n’en avais pourtant pas parlé sur le blog, ce qui me surprend un peu. Je me souciais beaucoup moins de partager mes découvertes musicales à cette époque là. AI no Tohiko est le deuxième morceau de l’album Aiwo Arudake, Subete (愛をあるだけ、すべて) sorti en 2018. Je suis également épaté par la trame musicale de ce morceau faisant intervenir plusieurs voix, celle bien sûr de Takaki Horigome (堀込高樹), celles de Kotoringo (コトリンゴ) et d’Erino Yumiki (弓木英梨乃) qui faisaient partie du groupe Kirinji à cette époque, en plus des parties rappées d’Itsuka. L’ambiance musicale a un côté rétro avec certaines réminiscences du YMO qui me plait vraiment beaucoup, car c’est très dense, évolué et terriblement accrocheur. Bref, c’est un autre excellent morceau de presque six minutes de Kirinji. En remontant un peu dans le temps, je découvre également un autre morceau basé sur du hip-hop, mais il s’agit cette fois-ci de Rhymester. Il s’intitule The Great Journey sur l’album Neo de 2016. Ça me plait tout de suite beaucoup car la voix tout à fait remarquable de Rhymester m’est tout de suite familière. Ce morceau a également un flot à la fois fluide et inarrêtable. Certaines sonorités musicales me ramènent un peu vers l’univers musical de Towa Tei. J’adore particulièrement la longue outro du morceau se déroulant sur plus d’une minute. La voix d’Horigome y est très belle et les notes frénétiques du piano synthétique donnent une belle tension finale. Et je n’oublie pas le très beau morceau Saikai (再会) de l’album Crepuscular de 2021. Sur cet album, je connaissais déjà Hazeru Shinzō (爆ぜる心臓) avec la rappeuse d’Okinawa Awich et Hakumei (薄明) avec la musicienne et chanteuse France-japonaise Maika Loubté, deux morceaux absolument remarquables de Kirinji dont j’ai déjà parlé sur ces pages. Et en parlant de Maika Loubté, elle vient justement de sortir un tout nouveau morceau intitulé Melody of Your Heart qui est tout simplement beau.

yoyogi & nakano

Il devait y avoir un événement particulier dans le gymnase national de Yoyogi car une foule s’y était regroupée. Une petite voiture décorée par un otaku m’indique qu’il s’agissait d’un événement lié au groupe Sakurazaka46 (桜坂46), un concert peut-être. Je n’ai pas d’intérêt ou de connaissance particulière sur cette formation à part de savoir qu’elle remplace celle appelée Keyakizaka46, qui devait être une version plus passionnée de Nogizaka46. Mais comme pour la plupart des billets sur ce blog, je ne peux m’empêcher de faire des recherches. Je cherche donc ici à savoir le nom des deux membres de Sakurazaka46, dessinées sur la voiture. Il s’agit donc de Rina Inoue (井上梨名) et de Rei Ozono (大園玲). Me voilà bien avancé. Au delà de montrer des photos et écrire des textes, je me demande si le but premier de ce blog n’est pas de faire des recherches sur diverses choses, avec comme objectif de voir comment ces diverses choses se lient entre elles. En pensant à Sakurazaka46, vient tout de suite à mon esprit Asuka Saito de Nogizaka46 qui chantait deux très beaux morceaux sur deux albums du projet Mondo Grosso de Shinichi Osawa. En me promenant hier près de la station de Yoyogi-Hachiman, j’ai d’ailleurs aperçu Shinichi Osawa debout près d’une Porsche Targa noire avant qu’il ne monte à l’intérieur et reparte en direction du parc de Yoyogi. Il a dû remarquer que le fixais pendant une trop longue demi-seconde. Et un peu plus tard pendant cette même journée, j’aperçois la Rolls-Royce Phantom Oribe de Yusaku Maezawa stationnée au bord de la route. Sa couleur verte et ses bandes basses beiges sont immédiatement reconnaissables. Voilà quelqu’un qui ne veut pas passer inaperçu. Mais revenons à Yoyogi. Je recherchais un nouveau bâtiment de l’architecte Ken Yokogawa que je ne trouverais que quelques semaines plus tard, comme je le montre sur mon compte Instagram. Cette même journée mais dans la soirée, je pars pour Nakano Broadway, situé à la sortie Nord de la gare de Nakano, car je n’y suis pas allé depuis longtemps. Je n’ai pas de but particulier mais aller dans ce temple de la culture Otaku est intéressant et intriguant. On y croise toutes sortes de personnes, certaines émerveillées par les jouets robots vintage entassés derrière les vitrines. On y voit des Ultraman, des Godzilla et pleins d’autres monstres que je ne reconnais pas. La café décoré par Takashi Murakami a apparemment fermé ces portes, tout comme de nombreux autres magasins. Je pense que beaucoup n’ont pas réussi à traverser la crise sanitaire et se sont fait avaler par Mandarake que j’ai trouvé omniprésent sur les quelques étages de Nakano Broadway. C’était peut-être déjà la cas auparavant mais ça m’a particulièrement frappé cette fois-ci. Il existe également un magasin Mandarake dans le centre de Shibuya. Il faudrait que j’aille y faire un tour par curiosité.

Voir des Ultraman dans les vitrines de Nakano Broadway m’a donné envie d’aller voir au cinéma le film Shin Ultraman (シン・ウルトラマン). Comme déjà évoqué sur ce blog, je garde un bon souvenir du film Shin Godzilla (シン・ゴジラ) et ce Shin Ultraman est du même réalisateur Shinji Higuchi. Pour être précis, Shin Godzilla a été réalisé à deux mains par Shinji Higuchi et Hideaki Anno (le créateur de Neon Genesis Evangelion, qu’on ne présente plus), qui en était également le scénariste, tandis que Shin Ultraman a été réalisé par Shinji Higuchi mais toujours avec Hideaki Anno au scénario et, cette fois-ci, à la production. J’avais apprécié Shin Godzilla sans avoir vu les nombreux films qui le précédaient, et je pensais que l’effet serait le même pour Shin Ultraman. J’ai été malheureusement déçu. Visuellement, c’est très beau mais pas assez pour intéresser le néophyte que je suis. Mari a tout de suite compris pourquoi je n’ai pas aimé. Ce film s’adresse avant tout aux fans, dont je ne fais pas partie. Pour les autres, le ridicule de certaines situations finit par l’emporter. Voir l’actrice Masami Nagasawa en version géante dans les rues de Tokyo peut certes paraître amusant, mais on se demande aussi à ce moment là vers où se dirige le film. Certains parlent de l’originalité, emprunté à Hideaki Anno, des cadrages caméra mais le réalisateur en abuse tellement que ça en devient grossier. En fait, j’avais aimé dans Shin Godzilla la précision des lieux que l’on reconnaissait très bien à l’écran. Voir des monstres Kaiju évoluer avec leurs grosses pattes dans des lieux connus avait quelque chose de très ‘réjouissant’. Les deux premiers Kaiju dans Shin Ultraman sont intéressants à voir, mais mon attention a ensuite décroché assez vite. Les scènes bavardes se déroulant dans un même bureau gris de Kasumigaseki étant nombreuses, ça ne m’a pas beaucoup aidé à rester concentré sur le fil de l’histoire. La question se pose maintenant si j’irais voir le prochain film de la série des « Shin », à savoir Shin Kamen Rider (シン・仮面ライダー), qui sortira l’année prochaine en Mars 2023. Peut-être me laisserais-je convaincre par Minami Hamabe qui joue un des rôles principaux. Mais comme pour Shin Godzilla et Shin Ultraman, je ne sais absolument rien de Kamen Rider.

これからの時代来るのは活動写真

Parler brièvement de graph à Udagawachō dans le billet précédent m’amène au bout de la rue Cat Street jusqu’à la galerie Design Festa. Les dessins qui décorent ses murs changent régulièrement et, comme pour le quartier d’Udagawachō, j’aime y revenir de temps en temps pour constater ce qui a changé. Je ne reconnais pas les figures de manga qui sont dessinées, quoique le visage sur la première photo me rappelle un peu celui de Rei Ayanami. Sur la deuxième photographie, j’aime bien la peinture sélective de la tuyauterie qui s’avère assez ludique. Je suis souvent passé devant la Design Festa Gallery mais je suis plus rarement entré à l’intérieur. Je fais le curieux cette fois-ci, mais je n’y trouve pas beaucoup de choses intéressantes. La galerie se compose de plusieurs petites pièces à l’intérieur de deux bâtiments principaux, la partie Est et Ouest, séparés par un café-restaurant. Chaque pièce montre le travail d’un ou d’une jeune artiste, mais dans l’ensemble il n’y avait malheureusement rien pour moi de très original ou d’accrocheur. Je parcours rapidement les salles des deux galeries, les artistes sont souvent sur place assis sur une chaise ou à une table, ou donnant des explications aux quelques visiteurs qui semblent souvent être leurs connaissances. Je suis en fait beaucoup plus intéressé par les décorations de la galerie en elle-même, les tubes noirs enchevêtrés de la façade principale et les dessins recouvrant chaque partie des murs. L’intérieur du restaurant est également entièrement couvert de dessins. Cette galerie est un petit monde à part, et on apprécie qu’elle ne soit pas encore “normalisée”. Elle n’est pas difficile à trouver mais j’ai toujours du mal à tomber dessus du premier coup, comme si elle se cachait volontairement. C’est peut-être sa disposition qui la protège et lui permet de garder son apparence unique.

Je pense que je n’avais jamais pris en photo le Cranes 6142 Building (クレインズ6142ビル) de Kazuyo Sejima, situé sur Cat street (キャットストリート). Ce building à la surface de verre à moitié transparente est pourtant installé depuis l’année 2000. Je le montre sur la sixième photo du billet. Il y avait initialement un magasin de décoration intérieur appelé hhstyle.com. Un magasin de fringues vintage RAGTAG occupe maintenant ce building. Juste en face, le visage souriant de Utaha (詩羽) en poster sur la vitrine de l’enseigne Adidas me fait également sourire. Elle est apparemment un des visages de la marque pour la ligne Adidas Original. Sur une vidéo pseudo-publicitaire, on la voit d’ailleurs interpréter deux morceaux à l’intérieur du magasin de Shinjuku, Buckingham (バッキンガム) et plus récent Maneki Neko (招き猫) que j’écoute en ce moment.

Je suis toujours avec une attention certaine les nouvelles créations musicales de Wednesday Campanella (水曜日のカンパネラ). Comme la fois précédente, les nouveaux morceaux du groupe se présentent sous la forme d’un EP de deux singles, et ces morceaux sont tous les deux très bons. Je me suis maintenant habitué à la voix et à la manière de chanter de Utaha, en oubliant même un peu ce que KOM_I aurait pu chanter à sa place. J’ai le sentiment que Utaha a désormais trouvé sa place, et c’est un commentaire que je vois souvent au sujet de son interprétation dans les vidéos des deux derniers morceaux Maneki Neko (招き猫) et Edison (エジソン). Le style du premier morceau Maneki Neko est assez proche du premier morceau Alice du EP précédent, tandis que les moments rappés de Edison reprennent le style de l’époque KOM_I qu’on trouvait également sur le morceau Buckingham du premier EP. Musicalement, il n’y a pas d’énormes surprises car cette musique électronique est pleine des fantaisies snores typiques de Hidefumi Kenmochi.

permanently necessary

J’ai d’abord pensé qu’une personne mal intentionnée avait passé la nuit à gribouiller de graffiti la façade de cette boutique à Daikanyama, mais il n’en est rien. Il s’agit en fait d’une re-décoration intentionnelle de cette façade par un certain Ryuji Kamiyama. Les qualités artistiques de cette nouvelle façade sont discutables mais j’aime beaucoup le personnage de fantôme noir se cachant dans un coin.

Je passe souvent devant cette affiche publicitaire à Yurakucho montrant quelques unes des membres du groupe à rallonge Nogizaka46 en tenue de pseudo-rockeuses avec des oreilles de souris. J’ai fini par les prendre en photo au passage.

Je prends souvent quelques minutes quand je suis à Shibuya pour aller voir ce que l’on montre dans la petite galerie d’art du dernier étage du grand magasin Seibu. Cette fois-ci, il s’agissait d’une série appelée Geidai Meets Shibuya, avec divers jeunes artistes de l’école des Beaux Arts de Tokyo. Mon œil est attiré par une représentation d’un être futuriste à mi-chemin entre les sculptures blanches et organiques de Lee Bul et les créatures gigantesques de la série Evangelion.

Je cours régulièrement pendant au moins une heure les week-ends et j’amène bien entendu avec moi mon iPhone pour quelques photos en chemin quand mon œil est attiré par des couleurs ou des formes. Les couleurs de ce petit café sur Cat Street ont tout de suite accroché mon regard.

J’avais déjà pris en photo plusieurs fois ce grand dessin sur un mur de Daikanyama car j’aime beaucoup cet art de rue. J’aimerais voir plus de créations de ce genre dans les rues de Tokyo, dans les rues où personne ne va. Ce serait comme un trésor à découvrir pour les explorateurs urbains.

Je cours maintenant dans le parc de Saigoyama, toujours à Daikanyama. Sur les hauteurs du parc, la vue sur Naka-Meguro est dégagée et c’est agréable de s’y arrêter quelques minutes pour scruter l’horizon. Je recherche des yeux des toitures particulières qui pourraient indiquer un bâtiment intéressant à prendre en photo plus tard, mais je crois bien avoir déjà parcouru pleinement cette zone de la ville et rien de nouveau ne fait surface.

Je n’ai jamais vu l’interieur de l’école Hiko Mizuno à Jingumae. Il doit certainement être fascinant s’il est dans le style des façades brutalistes de l’ensemble. Je ne me lasserais jamais de le prendre en photo lorsque je passe à proximité. C’est un objet énigmatique, conçu par Mitsuru Kiryu, qui attire l’oeil du photographe, indéniablement.

Il y a quelques semaines, j’ai redémarré tranquillement mon compte Instagram. Je ne l’avais pas effacé mais désactivé pendant 8 mois. Il m’a donc suffi de le réactiver en quelques clics. On dirait que les créateurs d’Instagram ont intégré le fait que leur outil pouvait générer des frustrations au point de faire de longues pauses dans son utilisation. Mais comme je l’avais noté dans un billet précédent, Instagram a quand même l’avantage d’apporter un feedback pratiquement immédiat aux photos que l’on y publie, ce qui joue un rôle non négligeable, quoiqu’on en dise, sur la motivation. Je reprends donc cet outil tranquillement sans trop pousser et en gardant en tête que ce blog reste l’espace ultime où je montre mes photos. Je re-publie donc ici les photos déjà montrées sur Instagram, pour la plupart, mais avec un peu plus de contexte.