le bleu des vagues qui nous attire

Nous sommes attirés par la nature de Chiba pour nos sorties récentes en dehors de Tokyo. Nous allons cette fois-ci dans la ville de Minamibōsō près de Tateyama, se trouvant dans la pointe de la préfecture de Chiba. Minamibōsō a le statut de ville mais la nature est beaucoup plus présente que ce à quoi on peut s’entendre pour une ville. C’est moi qui construisait le programme de cette sortie en totalité, jusqu’au choix du restaurant le midi ce qui est une chose plutôt rare. Le but de notre excursion était d’aller jusqu’au temple Daifuku-ji installé au flanc d’une basse montagne. Cette disposition est assez rare et intéressante. On y monte par un escalier depuis le bâtiment principal. On en profite bien sûr pour récupérer le goshuin du lieu. On ne l’aurait manqué pour rien au monde dans un endroit aussi particulier que celui-ci. Il y a plusieurs années, nous avions visité la montagne Nokogiri où on y extrayait autrefois de la pierre. La montagne de Nokogiri possédait également un temple placé dans un lieu très inhabituel. Le temple Daifuku-ji se trouve au delà de Nokogiriyama, en direction de Tateyama. Nous sommes près de l’Océan Pacifique et la vue est belle et dégagée depuis la dépendance perchée du temple consacrée à la déesse Kannon.

Notre étape suivante était d’aller manger une glace au miel non loin de là, puis d’aller manger du poisson près du port de pêche de Minamibōsō. On commence par le dessert avant le déjeuner, mais ce n’est pas un fait rare chez nous, bien que peu fréquent. J’avais identifié un restaurant de sashimi à une des deux extrémités de la zone portuaire. Nous arrivons sur le grand parking de graviers pour apercevoir rapidement avec une certaine stupeur que derrière les rangées de voitures étaient stationnés une trentaine de motos trafiquées de bosozoku. On ne rebrousse pas chemin car on a faim, et ils ne vont pas nous attaquer de toute manière. Ils sont assis à l’intérieur à côté d’une clientèle plus standard mais semblent avoir terminé leur repas. On les voit sortir les uns après les autres pendant que nous attendons dans l’entrée qu’une table se libère. Ils sont dans l’ensemble jeune, pour la plupart moins de 20 ans, mais il y a quelques personnes plus âgées dans le groupe. Les motos customisées avec des pots d’échappement modifiés, et des sièges arrières à rallonge sont tout à fait dans le style du genre. Ils sont pour la plupart habillés d’une combinaison ouverte sur le torse avec des messages écrits en kanji et éventuellement un médaillon du sigle impérial, et des bottes de cuir semi ouvertes. Quelques unes des motos sont densément décorées, certainement celles des plus anciens du gang, tandis que d’autres semblent n’être qu’au début de leur transformation. Pendant que nous attendons notre place dans le restaurant de poisson, je ne peux m’empêcher de les observer discrètement, l’air de rien (en sifflant presque). J’ai pensé un instant leur demander si je pouvais prendre leurs motos en photo, mais je me suis ravisé en apercevant que certains des membres du groupe avaient des tatouages jusqu’aux avant-bras, ce qui me laissait présager d’un tatouage intégral. Je me suis dis que ce n’était peut être pas une bonne idée de les déranger alors qu’ils étaient déjà bien occupés à faire rugir leurs moteurs. Comme les pots l’échappement sont illégalement modifiés, le bruit est infernal surtout quand ils démarrent tous en groupe. En fait, on était trois personnes à les regarder démarrer depuis la porte ouverte du restaurant. Se voyant observer, j’ai l’impression qu’ils exagéraient même le bruit des moteurs. Faire un boucan infernal fait de tout façon partie de leur rituel de départ. Ils partent de manière ordonnée, en laissant d’abord la place aux quelques motos les plus décorées, ce qui laisse entrevoir une hiérarchie dans le groupe. On les entend pendant longtemps après leur départ. J’ai déjà vu plusieurs fois ce genre de groupe de motards sur le bord de mer du Shonan. On les entendait régulièrement dans la nuit lorsque nous dormions à Ofuna dans la préfecture de Kanagawa, et il m’est déjà arrivé d’en croiser sur une voie rapide. Je ne les jamais vu gêner ou ralentir la circulation, mais je me souviens en avoir vu faire des zigzags sur la route. D’après un de mes anciens billets, ils avaient l’air d’être beaucoup plus présents à Enoshima par exemple il y a quinzaine d’années. Leur nombre dans l’ensemble du pays n’a cessé de diminuer au fur et à mesure des années, d’où ma surprise de les voir aussi nombreux à Chiba. Je me souviens par contre avoir pris ce genre de motos en photo il y a plusieurs années près du lac Kawaguchi, à proximité du Mont Fuji. Elles étaient par contre beaucoup moins nombreuses et leurs conducteurs n’étaient pas dans les environs immédiates. J’avais donc pris quelques photos discrètement, que je montre une nouvelle fois ci-dessous pour illustrer mon propos.

La dernière étape de notre mini périple d’une journée nous amène de l’autre côté du port, où se trouve deux énormes rochers jaillissant de l’océan. La route qui nous y amène est très étroite et on s’est demandé si la voiture pouvait passer entre les rangées de maisons du port. J’ai toujours une crainte de rester coincé dans une rue étroite. Les rues très étroites n’ont rien de bien spécifique à ce quartier et j’ai une certaine habitude de les emprunter à Tokyo. Je sais également à peu près bien dans quelles rues il est préférable de ne pas s’engouffrer. On arrive près du rocher par un petit morceau de route longeant l’océan et on peut se stationner dans l’herbe à proximité. Il n’est que 4h de d’après-midi mais la lumière est déjà basse. On voit quelques maisons couvertes de bâches bleues avec des pierres posées dessus pour empêcher qu’elles s’envolent. Une autre maison tout près des deux rochers à une partie du toit arrachée. Ce sont certainement les dégâts laissés par les deux grands typhons de l’année dernière ayant particulièrement touchés Chiba. Certaines personnalités comme Yoshiki ont fait des donations pour aider les habitants de Chiba. Un peu plus tôt dans le café où nous avons dégusté nos glaces au miel avant le déjeuner, des photos de Yoshiki étaient d’ailleurs disposées sur le comptoir accompagnées de petites poupées Kitty Chan en version rock X Japan. Pour revenir à nos deux rochers sur le rivage, ce sont ceux de Hokkezaki. Un passage est aménagé le long des falaises recouvertes de grillages. On voit que des pierres sont tombées à plusieurs endroits. Par un temps calme comme aujourd’hui, les vagues sont assez fortes et nous éclaboussent presque. J’imagine la rudesse de l’océan lorsqu’un grand typhon approche.

Il est maintenant temps de rentrer et c’est le moment que je maudis à chaque fois. Le retour vers Tokyo le dimanche soir est synonyme de bouchons interminables. Nous regagnons Tokyo par la ligne Aqualine qui passe sous la baie en plongeant dans un tunnel au niveau de Umihotaru. Je savais très bien qu’il ne fallait pas passer par là et plutôt faire le tour de la baie, mais le système de navigation était beaucoup plus optimiste que moi en annonçant un retour en 1h30. Nous avons finalement mis presque 4h en roulant très doucement à certains endroits. Pour nous consoler, alors que nous étions encore sur Chiba et que la nuit tombait, le Mont Fuji nous a fait le plaisir de se dévoiler au dernier moment. Il s’était caché derrière des nuages toute la journée mais s’est finalement montré au dernier moment sous un coucher de soleil. Il m’était malheureusement difficile de prendre des photos en roulant. Cette vue inattendue, que j’imagine inchangée depuis des siècles, nous a donné un peu de courage pour la suite.

林檎の発電

Comme première sortie hors de Tokyo depuis des mois, nous n’allons pas très loin, à Chiba, pendant une journée du long week-end de quatre jours. On dirait malheureusement que tout le monde a eu la même idée en même temps de sortir de Tokyo pendant ce long week-end car les routes et autoroutes sont très occupées. Il faudra prendre son mal en patience sur le trajet du retour, tout en passant son temps à consulter le système de navigation pour voir s’il n’y a pas un raccourci qui ne serait pas marqué de rouge en signe de bouchon. Je déteste quand le système de navigation rajoute soudainement 30 minutes de plus à notre trajet après avoir découvert un nouvel embouteillage. Outre ces désagréments routiers qui sont inévitables en toutes saisons de toute façon lorsqu’on rentre sur Tokyo, nous avons quand même bien profité de cette petite escapade en nature. Nous ne nous sommes pas enfoncés dans les recoins oubliés de Chiba, mais nous avons quand même trouvé un espace qui nous a changé de l’urbanité tokyoïte, dans l’enceinte du Kawamura Memorial DIC Museum of Art, situé à Sakado (nom forçant au jeu de mots qu’on a feint d’ignorer lorsque je l’ai tenté dans la voiture). Le musée n’est desservi par aucune station de train et il est donc préférable d’y aller en voiture bien qu’une navette a l’air de connecter le musée à la station la plus proche. Coronavirus oblige, il faut réserver son billet à l’avance pour la tranche du matin ou de l’après-midi. Il n’y avait pas foule de toute façon. Ce musée montre principalement la collection permanente de l’industriel Kawamura qui a donné son nom au musée. Et quelle collection! On y trouve un portait du 17ème siècle par Rembrandt, quelques peintures impressionnistes de Monet et Renoir, quelques Picasso et un Chagall, entre autres. Une salle entière sombre et arrondie est consacrée aux fresques murales rouges de Mark Rothko. Il faut s’asseoir pendant quelques instants au milieu de la pièce sombre pour voir les couleurs rouges des tableaux se charger petit à petit de lumière. A l’étage juste au dessus de cette pièce, une autre salle montre, à l’opposé, des peintures blanchâtres baignées dans la lumière. Une grande baie vitrée donne une vue sur la forêt bordant le musée. Cet endroit est très agréable car on a l’impression de se trouver dans un autre espace-temps tournant au ralenti, où on aurait tout le temps que l’on veut pour se promener dans les couloirs et les salles pratiquement vides de monde. A vrai dire, je suis très surpris de voir des œuvres d’artistes aussi renommés au milieu de ´nulle part’. Il y a aussi dans le musée un espace pour des expositions temporaires. Celle du moment s’intitulait Overlapping Circles, où cinq artistes contemporains japonais viennent collaborer à travers leurs créations avec les œuvres de la collection permanente. Je ne connaissais pas les cinq artistes mais on a pu voir de belles choses que je n’ai malheureusement pas pu prendre en photo. Les musées au Japon autorisent rarement la prise de photo, bien que ça change un peu ces dernières années avec les réseaux sociaux. Les musées et galeries comprennent l’intérêt d’autoriser les photos qui seront ensuite probablement montrées sur Instagram, Twitter ou Facebook et qui par conséquent feront venir de nouveaux visiteurs. Le musée ici reste un peu en retard sur son temps, mais c’est en même temps agréable de ne pas avoir à se soucier de prendre des photos.

Le jour précédent notre passage rapide à Chiba, nous avons également pris la route pour la ville d’Ōme situé dans la partie Est de Tokyo au pied des montagnes d’Okutama. Nous allons régulièrement faire une visite au cimetière familial se trouvant dans ce coin de Tokyo. Il nous faut en général une heure pour nous y rendre par l’autoroute Chuo. Cette fois-ci, l’autoroute était complètement bouchée depuis le départ au centre de Tokyo. Nous avons donc bifurqué vers les routes normales, ce qui nous a pris environ 3 heures à l’allée et 2 heures au retour. Pendant ces moment là, on saisit bien le sens des mots japonais ‘gaman suru’ (prendre sur soi, supporter), mais ça ne nous a pas empêché de reprendre la route le lendemain. Sur la route du retour, nous sommes donc passés par la ville d’Ōme, un peu tard malheureusement. Je voulais voir les décorations d’une vieille rue montrant des reproductions d’affiches de cinéma. Elles étaient un peu moins nombreuses que ce que je pensais. En fait, plutôt que des affiches de cinéma, on voyait plutôt des dessins de chats noirs, comme cet étrange bâtiment aperçu à un croisement de rues. La nuit qui commençait à tomber apportait une ambiance particulière à ces dessins de rue. Et en parlant de chats noirs, je ne peux m’empêcher de parler (encore) de la musique de Sheena Ringo.

En haut et de gauche à droite, des photos extraites des vidéos de Kōfukuron (幸福論), Tsumi to Batsu (罪と罰). En bas, deux photos extraites de Yattsuke Shigoto (やっつけ仕事).

Dans le billet précédent, je m’interrogeais sur l’existence de la vidéo du Morceau Yattsuke Shigoto (やっつけ仕事) de Sheena Ringo, dont on apercevait quelques extraits dans une vidéo additionnelle du DVD du concert Zazen Ecstasy joué au théâtre Kaho Gekijou de Fukuoka. La discussion qui suivit dans les commentaires de ce billet attisant ma curiosité, je suis parti à la recherche de cette vidéo sur internet. Elle n’est pas montrée sur le compte officiel YouTube de Sheena Ringo mais on peut voir une version d’assez mauvaise qualité sur Vimeo, extraite de la chaîne musicale du câble Space Shower TV, mais avec des sous-titres en espagnol ajoutés et plutôt envahissants. En recherchant un peu plus, je comprends que cette vidéo de Yattsuke Shigoto est disponible sur les DVDs Watashi no hatsuden (私の発電) et Seiteki Healing ~sono san~ (性的ヒーリング~其ノ参~) qui sont des collections de vidéos de ses singles. Il me semble les avoir aperçu dans le passé dans un Disk Union de je ne sais quel quartier de Tokyo. La curiosité m’amène à jeter un coup d’œil au Disk Union de Shibuya. Le DVD Watashi no hatsuden y était justement en vente pour un peu moins de 1000¥ et je me suis laissé tenter (après quelques fausses hésitations). La version musicale de Yattsuke Shigoto sur la vidéo est complètement différente de celle qu’on connaît sur le troisième album KSK, beaucoup plus dynamique et orientée rock. Sur la vidéo, Sheena et le groupe sont habillés de Yukata. Elle est à la guitare devant un public de personnes, tous habillés de rouge, n’ayant pas pu assister au concert car il était limité à la capacité de 1000 personnes du théâtre. Au début de la vidéo, on voit bien les reporters internationaux devant le théâtre dont les voix cosmopolites seront reprises sur la version de KSK. Par contre, on n’entend pas le son de l’aspirateur, opéré par Ukigumo, de la femme du frêre Junpei de Sheena Ringo (à en croire la fiche Wikipedia). La version musicale de la vidéo est enregistrée en concert pendant la tournée Gekokujyo Ecstasy au Shibuya Public Hall (渋谷公会堂) le 15 Avril 2000. Le son n’est donc pas enregistré au théâtre Kaho Gekijou qui était un concert unique le 30 Juillet 2000. On trouve cette version de la vidéo sur le triple mini-CD sr/zcs (Ze-Chyou Syuu) avec la formation Gyakutai Glycogen qui jouait aussi bien sur Zazen Ecstasy que sur Gekokujyo Ecstasy. Ce qui m’étonne un peu, c’est que Yattsuke Shigoto n’est pas présent dans la playlist du DVD de Gekokujyo Ecstasy, peut être parce que le DVD est filmé à des endroits et moments différents pendant la tournée (au NHK Hall de Shibuya et à Fukuoka, les 26 Avril et 31 Mai 2000) et la playlist devait varier suivant les jours (ou alors le DVD était sélectif). Je ne me lasse pas de revoir cette vidéo. Par rapport au concert dans ce même théâtre, cette vidéo prise quelques jours avant semble plus décontractée. Vers la fin du morceau, dans un instant d’emportement vocal, on voit Sheena faire les yeux blancs pendant un bref instant, comme montré sur la capture d’écran ci-dessus. C’est la petite touche surnaturelle voire fantomatique de cette vidéo.

Sur le DVD Watashi no Hatsuden (私の発電), Yattsuke shigoto est la seule vidéo que je ne connaissais pas. Le DVD regroupe toutes les vidéos des singles de la première partie de la carrière solo de Sheena Ringo, de Muzai Moratorium jusqu’à Heisei Fūzoku. La plupart des vidéos sont disponibles sur YouTube donc le DVD n’est pas indispensable mais c’est agréable de revoir ces vidéos à la suite dans une meilleure qualité (les premières vidéos n’ont tout de même pas une qualité d’image exceptionnelle) et sans publicités. En respectant la chronologie, le DVD montre d’abord Kōfukuron (幸福論), dont une bonne partie a été au parc olympique de Komazawa utilisé pour les Jeux de Tokyo de 1964 (déjà ce thème de l’olympisme). Elle a dans le dos, les petites ailes d’anges qu’on retrouvera en plus grand format vingt ans plus tard sur la couverture de Sandokushi. Chaque morceau est lancé par une petite scène vidéo, avec bruitages vocaux, montrant l’ouverture de la boîte du single pour mettre le CD dans le lecteur d’un ordinateur Apple différent pour chaque morceau. Le disque 8cm de Kōfukuron est inséré dans le le lecteur d’un Macintosh Classic II, ensuite le CD de Kabuki-chō no Joō (歌舞伎町の女王) est inséré dans un Power Macintosh G3 Desktop. Koko de Kiss shite. (ここでキスして。) utilise un iMac rouge et Honnō (本能) est lancé sur un Powerbook. Gips (ギブス) et Tsumi to Batsu (罪と罰) sont tous les deux joués sur un iBook orange. L’ouverture prend un peu plus de temps pour lancer Yattsuke Shigoto sur le Power Mac G3, car le morceau se trouve sur un des trois CDs 8cm de la boite Ze-Chyou Syuu qu’il faut d’abord ouvrir (elle est difficile à ouvrir d’ailleurs). Mayonaka wa Junketsu (真夜中は純潔) semble être lancée sur un iMac de 2001, STEM (茎 ~大名遊ビ編~) sur un iMac G5, Ringo no Uta (りんごのうた) sur un portable noir que je ne reconnais pas, Kono Yo no Kagiri (この世の限り) sur un Powermac G5 et finalement Mellow (メロウ) sur un iPhone (sans support physique car le morceau n’est pas sorti en single). Je ne suis pas certain que la chronologie des singles soit en ligne avec les modèles d’ordinateur sortis à l’époque, mais l’ordre de sortie des Mac à l’air a peu près respecté. Ça fait plaisir de revoir toutes ces vidéos, notamment les grands classiques de Muzai Muratorium et Shōso Strip, même si tous les morceaux du DVD ne font pas partie de mes préférés. A l’époque, bien que je l’avais immédiatement acheté en CD single, je n’avais pas très bien compris le virage jazz de Mayonaka wa Junketsu et la vidéo toute en dessin animé. Un peu lus tard, je n’aime pas trop non plus Kono Yo no Kagiri de Heisei Fūzoku qu’elle chante avec son frêre Junpei Shiina dans une vidéo ressemblant à une comédie musicale. La vidéo de STEM contient bien entendu des extraits de petit film Hyaku Iro Megane (百色眼鏡) et est tournée dans les décors du film. La version du single en anglais est différente de la version de KSK ou Heisei Fūzoku, ce qui veut dire qu’il n’y a aucune version de morceaux de KSK en video (les vidéos de Yatsukke shigoto et STEM utilisant des morceaux de version différente). J’avais un peu oublié la vidéo rétrospective de Ringo no Uta mélangeant des images d’anciennes vidéos avec des passages graphiques animés. Le DVD finit en beauté tout en puissance avec Mellow, morceau sorti en 2000 sur Ze-Chyou Syuu, dont la vidéo a été créée à l’occasion de la sorti de ce DVD Watashi no Hatsuden. La vidéo est un peu troublante car Sheena Ringo est coiffée comme Utada Hikaru et du coup lui ressemble un peu.