渋谷白黒

Je crois que le nouveau titrage de Made in Tokyo fait de blocs noirs entourant chacune des lettres du titre, influence l’ambiance de mes derniers billets que je développe plutôt en noir et blanc. A vrai, le noir et blanc très contrasté va bien avec la chaleur d’été qui démarre. Depuis plusieurs semaines et même mois, le rythme des prises de photographies se faisait plus dense que celui de la publication de mes billets. De ce fait, ma motivation pour publier des billets sur ce blog (j’allais même dire contribuer) restait toujours soutenue car j’avais toujours un certain stock de photographies à montrer. La longue saison des pluies et des week-ends bien occupés ne m’ont par contre pas permis de prendre beaucoup de photographies, donc les publications ici devraient prendre un rythme estival. Les photographies sont prises pour la plupart dans le centre de Shibuya. Sur la façade de la gare, on peut voir des grandes affiches de Tenki no ko (天気の子), le nouveau film d’animation de Makoto Shinkai, qui vient juste de sortir au cinéma. J’irais très certainement le voir.

ディスラプティブ・ナンセンス

Je nage dans l’espace urbain à la recherche d’un point de chute. Je me concentre sur l’asphalte pour garder les pieds sur terre.


En « photographie », j’aime par dessus tout modifier la réalité pour apporter ma propre vision de l’espace. Je me dis parfois que je ne devrais faire de ce blog qu’une accumulation d’images créées de toute pièce comme les trois ci-dessus, plutôt que de prendre des photographies conventionnelles de lieux que l’on peut voir ailleurs, certes sous d’autres angles et sensibilités. Ça aurait certainement de la gueule d’avoir des pages ne montrant que ce type d’images modifiées voire déstructurées. Mais, ça peut également devenir fatigant, donc des petites doses sont peut-être préférables. Le processus de création de ces images tient souvent du hasard provoqué, fait de nombreux essais et d’erreurs, de retouches souvent minutieuses, jusqu’à ce que j’obtienne une image qui m’intéresse. Je n’ai pas vraiment l’habitude d’expliquer mes images ou d’indiquer ce que je cherchais à montrer, parce que cela tient pour moi de la sensation plus qu’autre chose. Comment expliquer l’intérêt que je vois dans la première image montrant une personne prenant en photo un objet flou et nuageux, ou cette autoroute surélevée faisant soudainement des courbes sur la deuxième image, ou ce halo de lumière éclairant des jeunes gens sous un nuage noir menaçant. Cela doit tenir à l’envie de montrer un monde parallèle plein de non-sens, une distorsion de la réalité, mais également esthétiquement parlant l’envie de “détruire” une photographie conventionnelle pour créer une nouvelle image, un nouvel espace. C’est une approche disruptive en quelque sorte.

Après les premières écoutes, je me suis posé la question de ce qui m’attirait dans cet album Thumb Sucker de PEDRO, le projet solo d’AYUNi D アユニ・D du groupe BiSH. Sa voix aiguë et perçante peut être difficile à supporter. Mais pourtant, cette voix accompagnée de la force des guitares parvient à se faufiler dans les méandres du cerveau jusqu’à provoquer une sorte d’addiction. J’ai pour sûr été attiré par cet album car j’aimais bien le contraste qu’apportait la voix d’AYUNi D sur le dernier album de BiSH dont je parlais récemment. J’ai aussi été attiré par cet album car Hisako Tabuchi 田渕ひさ子, des mythiques Number Girl, est la guitariste du groupe. Je me réjouissais à l’idée de réécouter son jeu de guitare. Les morceaux ne sont pas tous du même niveau mais se suivent avec beaucoup de constance et un dynamisme à toute épreuve. J’ai acheté cet album sur iTunes le jour de sa sortie car il était proposé exceptionnellement à 300¥. L’agence Wack a souvent des méthodes particulières de distribution de la musique qu’elle produit. Cet album de 13 morceaux était par exemple vendu le premier jour au Tower Records au format de 13 CDs d’un seul titre vendus séparément pour 100¥. Bien sûr, ce n’est pas très intéressant d’avoir 13 boites en plastique à stocker chez soi, mais on peut tout de même apprécier les méthodes disruptives employées par l’agence. Un autre exemple des méthodes inhabituelles de Wack, certains morceaux du prochain album du reboot du groupe BiS étaient également sortis en avance en téléchargement gratuit sur DropBox pour quelques jours seulement. En fait, je me rends compte que l’approche disruptive s’applique également aux morceaux du groupe, et c’est certainement, inconsciemment, ce qui m’intéresse beaucoup dans cette musique. On peut avoir un bon aperçu de l’album en écoutant le premier morceau sur YouTube, Nekoze Kyouseichū 猫背矯正. Il y a dans la vidéo un petit détail qui me plaît beaucoup (à 1:08 minutes), un mini poster de l’album Dirty de Sonic Youth accroché sur un mur dans ce qui semble être la chambre de Ayuni. On l’aperçoit à peine, mais il veut dire beaucoup de choses.

通りゃんせ

Les passages entre les nuages qui se découvrent petit à petit révèlent des trésors que seul le marcheur attentif peut voir. Ces chemins sont étroits et peuvent se refermer subitement sans prévenir. Avançons tant que nous le pouvons. 通りゃんせ. Les possibilités d’avancer petit à petit sur ces chemins sans rendre de compte à personne s’éteindront peut être un jour. Avançons même si on ne se sent pas invité sur ces chemins, même si on ne fait parti de ceux qu’on reconnaît de loin lorsqu’ils arpentent ces routes. Le marcheur garde ici son statut d’homme de passage et ne s’approprie pas les lieux. Les instants qu’il entrevoit dans ce monde urbain rendu flou par la densité des choses disparaîtra pour ses yeux sous un nuage opaque. Alors marchons encore un peu plus avant que ce chemin ne se referme dernière nous. 通りゃんせ.

Le titre de ce billet Tōryanse (通りゃんせ) correspond à une chanson traditionnelle japonaise pour enfants. Il s’agit également de la musique que l’on peut entendre aux passages pour piétons quand le feu passe au vert et que l’on peut traverser. La chanson traditionnelle est aussi un jeu où les enfants s’alignent par deux en formant des arches avec les bras. Chaque enfant doit passer sous la série d’arches formés par le groupe. Quand la chanson s’arrête, les arches se referment sur les enfants en cours de traversée et ils y restent prisonniers. L’utilisation de cette chanson pour les passages pour piétons est intéressante car il faut, de la même manière, se dépêcher à traverser avant que la musique ne s’arrête. Le fait qu’au Japon, on traverse strictement quand le feu est vert est peut être inconsciemment dû aux souvenirs de ces chansons et jeux de l’enfance. Et à une crainte que la route ne se referme subtilement quand le feu passe au rouge, de la même manière que dans le jeu rythmé par cette chanson enfantine. La chanson fait référence à la visite au sanctuaire des enfants à l’occasion de leur septième anniversaire. Les paroles disent que seul ceux ayant une raison particulière peuvent emprunter le chemin étroit menant au sanctuaire. La célébration des sept ans est une de ces occasions particulières, d’autant plus que dans les temps anciens la mortalité infantile était particulièrement élevée. Cette musique traditionnelle me vient en tête alors que j’écoute le morceau Atai no Tsumeato あたいの爪痕 de Necronomidol, le premier morceau de leur premier album Nemesis. La version du groupe reprend les paroles mais sur des sons de guitares. Le morceau est étrange et inquiétant, comme toujours pour les morceaux du groupe. C’est un morceau très intéressant et très bizarre dans sa construction, notamment pour ce passage au milieu du morceau qui me fait énormément penser à un morceau de Sonic Youth. J’aime d’ailleurs beaucoup les six premiers morceaux de l’album Nemesis, mais beaucoup moins les autres.

daylight record

Alors que je me lance dans l’écoute de Societas x Tape, l’épisode de deux heures de musique par Boards of Canada que l’on pouvait écouter initialement sur la radio NTS à l’occasion des 30 ans du label Warp, je préfère finalement passer ces deux heures (de manière discontinue) à écouter des albums plus anciens de Boards of Canada que je n’avais pas écouté depuis longtemps. Je me suis assez vite dit que cet épisode sur la radio NTS ne pourra pas arriver à la cheville des chefs-d’œuvre que sont Music has the right to children et Geogaddi. Et quel plaisir de retrouver cet univers étrange, surtout Geogaddi qui m’inspire directement les images ci-dessus, sombres et pleines d’inconnu. Ces lieux envahis par la pénombre ont été, pour la plupart, pris en photo à Ginza. La musique de Boards of Canada, faite de collages, mélangent des sensations profondes en faisant ressortir du plus profond du cerveau des morceaux de mémoire, parfois flous, parfois reflétant les inquiétudes et les craintes de l’enfance. Faire ressortir en musique et faire face à ces sensations doit avoir des vertus d’apaisement pour l’esprit, que je ressens également en écoutant cette musique. ‪Je viens de terminer la lecture du livre Le Meurtre du Commandeur de Haruki Murakami.‬ Ce roman en deux tomes de presque 500 pages chacun s’installe petit à petit dans la vie du lecteur à tel point qu’il génère un phénomène de manque quand on termine le deuxième épisode. La même sensation s’était produite quand j’avais lu le livre précédent de Murakami, 1Q84, en trois épisodes. Et au fait, je me décide à faire évoluer le style graphique du titre du blog. Plutôt que de mettre une image ou un logo, j’utilise une police de caractères assez particulière car chaque lettre est entourée d’un bloc noir. Je pense que ça peut donner un peu plus d’impact au titrage du site, mais je ne sais pas encore si c’est définitif.

stranger than BiSH

La saison des pluies était omniprésente au mois de juin car il pleuvait pratiquement tous les jours, mais continue malheureusement en ce début du mois de juillet, particulièrement froid (et agréable de ce point de vue) pour la saison. Quand il ne pleut pas, le ciel est tellement couvert qu’on peut craindre une averse à tout moment. Je ne me souviens pas qu’il y avait eu autant de jours de pluie l’année dernière pendant cette même saison. Lorsque je sors samedi matin un peu avant midi, un léger filet de pluie ne m’arrête pas. Il faut dire que depuis le week-end dernier avec mon cousin, j’ai pris une certaine habitude à marcher sous la pluie sans parapluie et je me sens comme immunisé. Je marche vers le centre de Shibuya en réfléchissant à quel pourrait être cette fois le sujet principal de mes photographies. J’avais en tête de prendre en photo une grande affiche que j’avais vu auparavant à l’intérieur de la gare. Je ne la prendrais finalement pas en photo car elle a déjà disparu, mais resterais sur mon idée de saisir en images ces grandes affiches qui changent souvent à Shibuya. Depuis que j’ai pris en photo la grande affiche de l’agence Wack sur la façade de la gare de Shibuya, celle qui montrait le visage de Aina The End du groupe BiSH, marqué du logo de l’agence, l’intérêt me revient de saisir ces grandes fresques commerciales dans leur environnement urbain.

En ce moment, la série Netflix Stranger Things 3 envahit les rues de Shibuya. Je n’ai pas eu besoin de me laisser convaincre par ses affiches pour commencer à regarder la série, car j’avais suivi cette histoire fantastique avec une ambiance des années 80 depuis la première saison. J’attendais cette troisième saison avec beaucoup d’impatience et j’ai dévoré les 8 épisodes pendant le week-end. L’effet de surprise de la première saison n’est bien sûr plus trop présent. La satisfaction de voir l’histoire se dérouler dans les années 80 s’est également beaucoup érodé et le scénario se répète un peu et devient même très prévisible. Mais, cette troisième saison est tout de même passionnante, et il faut bien dire assez effrayante. La série finit quand même par s’essouffler et je ne pense pas qu’une quatrième saison soit nécessaire, à moins de repartir sur d’autres personnages et d’autres lieux.

Mais revenons aux affiches de Shibuya. J’aime beaucoup la taille du visage sur l’affiche de la première photographie, notamment quand on mélange ce grand visage avec la silhouette des passants. Sur le bord de la photographie, une dame tout sourire semble poser pour ma photographie mais il s’agit plutôt d’une coïncidence heureuse.

Les photographies prennent une inspiration musicale quand j’aperçois une guitare Gibson SG seule au milieu d’une devanture d’une boutique de mode. Elle me rappelle ma Gibson noire que j’ai malheureusement vendu il y a très longtemps. Il faut dire que je ne savais jouer aucun air connu et mon approche « guitaristique » était plutôt expérimentale. Je l’avais acheté à l’époque avec un amplificateur Marshall et avec la ferme intention d’apprendre à jouer. Mais la difficulté de la tâche à dépasser mes illusions les plus optimistes. Une mauvaise chute sur le manche avait mis en miettes tous mes efforts et j’avais finalement vendu la guitare et l’ampli au Book Off pour un assez bon prix d’ailleurs. Cette guitare posée là me donne envie d’aller faire un tour vers le magasin de disques Tower Records de Shibuya. Je n’ai rien à acheter en tête mais j’aime aller me promener dans les rayons pour aiguiser ma curiosité musicale. Une des nombreuses grandes affiches couvrant l’entrée du magasin montre le groupe d’anti-idoles, ou idoles alternatives, BiSH en photo pour la sortie de leur troisième album intitulé CARROTS and STiCKS (toujours avec des « i » en minuscule). Je suis presque sûr que chacun des deux mots de ce titre assez énigmatique est en fait un acronyme inventé par l’esprit décalé du producteur Junnosuke Watanabe. J’avais fait quelques pics faciles dans un billet précédent sur l’agence Wack dont BiSH est le groupe principal, mais en voyant là sous mes yeux l’annonce de ce nouvel album, ma curiosité m’a poussé à aller écouter ce que ça donne. Je sais que le groupe et son producteur sont capables de concevoir des bons morceaux. Je sais également que l’esprit rock et décalé du groupe est bien présent, s’ils veulent se donner la peine de le laisser s’exprimer pleinement dans la musique qu’ils construisent. Je suis en fait curieux de savoir si la direction prise sera celle du morceau NON TiE-UP que j’avais apprécié à l’époque.

Sur les deux photographies ci-dessus prises à l’iPhone, l’affiche de l’album CARROTS and STiCKS du groupe BiSH à l’entrée du magasin de disques Tower Records de Shibuya et, à l’intérieur, des affichettes typiques complètement faites à la main (un des nombreux paradoxes très japonais pour un pays technologique utilisant encore beaucoup ce genre d’affichages faits à la main). Sur l’affiche, les six membres de gauche à droite: AiNA THE END (アイナ・ジ・エンド), LiNGLiNG (リンリン), CENT CHiHiRO CHiCCHi (セントチヒロ・チッチ), MOMOKO GUMi COMPANY (モモコグミカンパニー), AYUNi D (アユニ・D) et HASHiYASUME ATSUKO (ハシヤスメ・アツコ).

J’écoute les morceaux du nouvel album de BiSH sur iTunes en rentrant à la maison et je suis très agréablement surpris par la qualité générale de l’album. Le premier morceau DiSTANCE est d’ailleurs assez grandiose, avec une vidéo aux couleurs magnifiques et aux paysages fantastiques, un peu comme sur la vidéo de NON TiE-UP. Le morceau a tout de suite des allures de single. J’aime beaucoup les notes de guitare et la passion vocale que déploie le groupe. Cet album est résolument de style rock même s’il flirte avec la pop à de nombreuses occasions. Il y a quelques morceaux particulièrement agressifs musicalement comme le deuxième morceau Tsui ni Shi (遂に死) et le quatrième FREEZE DRY THE PASTS. Ce sont également quelques uns de mes morceaux préférés car le bruit et la fureur des guitares est sans compromis. C’est avec ce type de morceaux que BiSH se positionne clairement en groupe anti-idole, et ce sont ces morceaux qui m’accrochent à l’album. La vidéo accompagnant le morceau Tsui ni Shi (finally death) est également des plus agressives, jusque dans la typographie rouge utilisée. Ce deuxième morceau vient d’ailleurs contrasté avec le morceau juste après, comme un jeu de chaud et froid. Ce troisième morceau MORE THAN LiKE est beaucoup plus pop, mais toujours avec un rythme très accrocheur, qui me rappelle un peu ce qu’on peut entendre chez le groupe Radwimps. Ce n’est pas un morceau particulièrement original et c’est d’ailleurs le cas de quelques morceaux de cet album, qui n’ont pas un style résolument novateur, mais qui restent malgré tout très accrocheurs et très bien construits. Le quatrième morceau FREEZE DRY THE PASTS est certainement le plus décalé, alternant les moments calmes parlés et le bruit presqu’inaudible d’un magma de guitares qui démarre subitement sans prévenir. Il y a comme une harmonie dans cet océan de bruit où on entend à peine les voix mais où les flots subtils attirent nos oreilles. Ces passages bruyants où les voix se noient dans le bruit des guitares ont même un côté addictif. CHOP ensuite part sur un autre style musical plus électronique mais tout aussi agressif voire même poussif dans le rythme.

Images extraites de la vidéo sur YouTube du morceau DiSTANCE sur le troisième album CARROTS and STiCKS du groupe BiSH.

Dans presque tous les morceaux, la voix de Ayuni D, alias PEDRO lorsqu’elle est en solo, se fait remarquer par ses accents aigus et une façon de chanter un peu particulière qui ne plaira pas à tous, contrastant avec les voix du reste du groupe, beaucoup plus portantes. Je trouve que son chant apporte quelque chose d’interessant dans l’ensemble d’un morceau. Le sixième morceau I am me. ressemble également à un single, beaucoup plus posé comme morceau de pop rock dynamique avec des allures de rock indépendant. Dans cet album, il y a tout de même des morceaux que j’aime beaucoup moins comme NO SWEET, qui ressemble trop à ce qu’on peut attendre d’un groupe d’idoles classiques. Bien sûr, il y a des petits détails décalés comme le fait que l’on puisse entendre une des chanteuses, je pense AiNA, reprendre sa respiration à chaque paroles chantées. Disons qu’il y a quelques morceaux sans véritable personnalité, mais ils sont heureusement assez peu nombreux. J’ai toujours un faible pour les morceaux les plus puissants comme O・S ou FiNALLY où les paroles scandées façon rap de manière très rapide font leur effet. FiNALLY est un de mes morceaux préférés de l’album avec Yasashii PAIN (優しいPAiN), un morceau de rock indé assez différent du reste de l’album.

Toujours est-il que cet album est très consistant. J’avais un peu peur que certains morceaux soient mièvres ou kawaii (ce que je n’aime pas en musique, à part pour Kyary car le kawaii y est décalé), mais ce n’est pas le cas sur cet album. Il s’agit en fait d’un album résolument rock avec des passages puissants et désarçonnants et d’autres plus pop-rock. En fait, ce groupe brouille les pistes car on ne s’attend pas à ce qu’un groupe d’idoles, même alternatives, chantent ce style de musique de manière si convaincante et efficace. Tout doit être bien entendu très étudié par le producteur, mais au final, ce sont des morceaux qu’on a envie d’écouter en boucle.