les sakura de Sakai (2)

Continuons encore un peu en photographies avec les cerisiers de la petite ville de Sakai à Ibaraki. Avant de reprendre la voiture, nous marchons un peu plus vers la deuxième partie du parc tout en longueur. On fait un détour tout simplement parce que c’est joli. Les cerisiers y ont des branches basses qui donnent un effet d’encombrement visuel, de trop plein (sakura overload). Des petits groupes de personnes y marchent en évitant les branches, se font prendre en photo au milieu des fleurs ou se posent sur le sol pour faire Hanami avec la dose de boissons alcoolisées qui va avec mais qu’ils doivent très certainement consommer avec la modération d’usage.

les sakura de Sakai (1)

Dans notre quête insatiable des cerisiers en fleurs, nous nous éloignons du centre de Tokyo pour la préfecture voisine d’Ibaraki. Nous nous arrêtons d’abord dans la petite ville de Sakai, située à proximité de la préfecture de Chiba. On choisit souvent notre itinéraire en fonction des stations routières (道の駅) pour y déjeuner et j’avais particulièrement envie de voir celle de Sakai car une partie très facilement reconnaissable a été conçue par Kengo Kuma. Cette petite partie de la station comportant des restaurants et magasins se nomme SHED. Notre prochaine étape était d’aller admirer les cerisiers dans un grand parc de plus de mille arbres au bord de la rivière Nakagawa. Ce parc nommé Gongendo Tsutsumi (権現堂堤) a été montré récemment dans une émission télévisée et on a eu tout d’un coup peur de la foule. On a en fait préféré aller explorer le parc situé à côté de la station de Sakai, le long du grand fleuve Tone. Sous un ciel bleu, les fleurs jaunes du colza (菜の花) se mélangeaient avec la couleur rosée des fleurs de cerisiers et cette association était magnifique. Je ne sais pas, par contre, si c’est courant de voir les fleurs de colza fleurirent en même temps que celles des cerisiers.

sur la montagne sacrée d’Oiwa

La préfecture d’Ibaraki est souvent listée comme étant la moins populaire du Japon pour le tourisme et elle est en général bonne dernière dans les classements annuels. C’est pourtant pour nous la destination où nous allons le plus souvent. On connaît en fait déjà bien la préfecture de Kanagawa au Sud-Ouest de Tokyo et on a donc naturellement envie de découvrir le Nord. Lors de notre premier passage au mois d’Août 2022 dans la petite ville côtière d’Hitachi située dans la partie Nord de la préfecture d’Ibaraki, nous avions également l’intention d’aller voir le sanctuaire d’Oiwa (御岩神社) mais le temps nous avait manqué. Nous retournons il y a quelques semaines à Hitachi pour aller spécialement explorer ce sanctuaire. Il faut un peu moins de deux heures de voiture pour s’y rendre avec une grande partie sur l’autoroute Joban. Une petite route sinueuse nous amène ensuite sur les hauteurs du Mont Oiwa sur lequel se trouve le sanctuaire. On dit que cette montagne de 530m de haut est sacrée et que le sanctuaire consacre pas moins de 188 divinités. Il s’agit d’un sanctuaire Shintō mais on y trouve également certains symboles du Bouddhisme. Les origines de ce sanctuaire sont inconnues. On sait seulement qu’il s’agit d’un lieu de culte sacré depuis des temps anciens. Le sanctuaire d’Oiwa est perdu dans la montagne et ses forêts. Un grand cèdre sacré à trois ramifications (神木三本杉) d’environ 500 ans nous attend sur l’allée d’entrée au sanctuaire avant la grande porte Rōmon (楼門). On dit qu’un Tengu vivait dans cet arbre. Ce sanctuaire est considéré comme un « power spot ». A cet endroit particulier, la lumière transperce les arbres, bien que ce n’était pas une journée ensoleillée. Les sols autour des allées dans l’enceinte du sanctuaire sont entièrement couverts de mousses. Ce paysage est magnifique et on se répète intérieurement cette impression tout en marchant doucement dans les allées ombragées. Dans une des dépendances du sanctuaire, on peut admirer un grand dragon peint au plafond. Les dragons sont également présents sur le bâtiment principal. 2024 sera l’année du dragon et c’est donc mon année. A l’entrée, nous avons laissé nos carnets Goshuinchō pour qu’on nous écrive les sceaux du sanctuaire pendant que nous le visitons. Pour en avoir un complet sur deux pages, il faut aller jusqu’au sanctuaire reculé sur les hauteurs de la montagne, se trouvant à environ une heure allé-retour. Personne ne viendra vérifier si nous y sommes réellement allés ou pas, mais on nous indique tout de même cette condition. Nous n’avions de toute façon aucunement l’intention de tricher avec les dieux du sanctuaire qui nous auraient de toute façon tout de suite repéré. Nous voyions autour de nous certains pèlerins équipés de chaussures renforcées de montagne et de bâtons de bois, ce qui ne nous rassure pas beaucoup sur la praticabilité du chemin, d’autant plus qu’il a dû pleuvoir dans la matinée. Certaines personnes portent même une petite cloche pour faire fuir les ours. Nous apprendrons au retour que les bâtons de bois peuvent être loués au sanctuaire. On sait que les japonais ont tendance à se suréquiper, donc on tente tout de même la montée vers le sanctuaire au fond de la montagne appelé Kabire Jingū (かびれ神宮) en empruntant le cheminement Omotesandō (表参道). Ce chemin perdu dans la nature commence doucement mais devient plus difficile au fur et à mesure qu’on approche du Kabire Jingū. La pente devient plus importante et les racines à enjamber plus nombreuses et hautes. On avait en fait un peu peur des ours car on nous dit ces derniers temps aux informations qu’ils ont tendance à descendre plus souvent vers les villages. N’ayant pas de clochettes pour faire du bruit, je prépare au cas où mon iPod pour lancer de la musique forte. Tout en marchant, je me demande quelle musique mettre à tue-tête pour effrayer un ours. Ussewa (うっせぇわ) d’Ado peut-être, ça parait être un bon choix. Mais nous ne sommes de toute façon pas les seuls à grimper cette montagne, donc le risque de trouver un ours sur notre passage était principalement dans notre imagination. Nous atteignons finalement le sanctuaire Kabire Jingū placé en hauteur derrière un immense rocher. Il s’agit seulement d’un petit autel enfoui dans la forêt profonde et on en a vite fait le tour. Le chemin du retour, le Urasandō (裏参道), est différent de celui de l’allé. On y trouve un autre autel placé à mi-chemin de l’Urasandō, au milieu des grands arbres et de leurs racines. Le paysage est différent mais on repense tout d’un coup au Mont Haguro (羽黒山) dans le domaine de Dewa Sanzan (出羽三山) à Yamagata qui est un lieu très particulier. La météo a été dans l’ensemble clémente, mais une petite averse très courte et légère nous a accueilli à notre retour après avoir franchi la porte Rōmon. Mari y voit un signe. A notre retour à l’entrée de l’enceinte du sanctuaire, nos goshuin étaient prêts. Nous n’avons bien sûr pas eu à justifier notre ascension jusqu’aux hauteurs du Mont Oiwa. Cette petite excursion nous a donné de l’appétit et notre prochaine étape est bien sûr une station routière Michi no Eki (道の駅) dans laquelle on trouve toutes sortes de spécialités locales. Ces Michi no Eki se développent beaucoup au Japon ces dernières années et il y en aurait plus de 1200 dans tout le pays. Elles dynamisent pour sûr les zones agricoles les plus reculées. En plus d’y attirer les touristes et voyageurs de passage, j’ai l’impression que ces Michi no Eki rassemblent également la population locale car les enfants y sont en général nombreux. Nous explorons celles du Nord du Kanto les unes après les autres. Ce n’était pas le cas cette fois-ci, mais ces Michi no Eki ont parfois une architecture intéressante.

Je fais une nouvelle fois une très belle découverte musicale avec l’album Osharaka (おしゃらか) d’un groupe mystérieux nommé Oni no Migiude (鬼の右腕), qu’on peut traduire par le bras droit du démon. Le démon dont on parle ici est celui du folklore japonais et cette atmosphère musicale, notamment les visuels, correspondent assez bien à l’atmosphère des lieux que j’ai pris en photo ci-dessus sur le Mont sacré d’Oiwa. Je ne connaissais pas ce groupe dont j’ai pris connaissance à travers un tweet de la musicienne, compositrice et chanteuse Utena Kobayashi (小林うてな), dont j’ai plusieurs fois parlé sur ces pages car je suis très sensible à sa musique. J’ai en fait vite compris qu’Utena Kobayashi faisait partie du groupe Oni no Migiude qu’elle a d’ailleurs fondé avec d’autres étudiants de son école de musique. Utena joue de la musique depuis qu’elle est toute jeune, de la flûte à bec, du piano et du chœur, puis s’est consacrée aux percussions, en particulier le steel pan aux sonorités immédiatement reconnaissables. Je connaissais ses activités de percussions en support d’artistes comme Kid Fresino et D.A.N., sa carrière solo avec quelques magnifiques EPs et un album intitulé 6 roads en 2021 dont j’ai également déjà parlé, son groupe Black Boboi formé en 2018 avec Ermhoi et Julia Shortreed, mais je n’avais jamais entendu parlé de son groupe Oni no Migiude. Il faut dire que même si ce groupe a été fondé en 2010 et a sorti un premier album en 2013, il a été longtemps en hiatus pour se réunir finalement l’année dernière, en 2022, et sortir cet album Osharaka le 2 Novembre 2023. En faisant quelques recherches, je vois qu’Utena Kobayashi est également membre de l’Orchestre Philharmonique Shuta Hasunuma. Je ne connaissais pas cet orchestre philharmonique, mais je retrouve parmi ses membres, un nom de musicien qui m’est familier, celui d’Itoken. Itoken (de son vrai nom Kenji Ito) était membre du groupe Sōtaisei Riron (相対性理論) dans lequel chante Etsuko Yakushimaru (やくしまるえつこ) et il a joué des percussions sur l’album RADIO ONSEN EUTOPIA (らじお おんせん ゆーとぴあ) de la même Etsuko Yakushimaru. Ce qui est vraiment intéressant, c’est qu’Itoken a fondé avec Kyoko un groupe nommé Harpy après la dissolution de Kokushoku Elegy (黒色エレジー) à la fin des années 90. Ce groupe a sorti deux albums mais a arrêté ses activités au début des années 2000 suite à la maladie de Kyoko. Itoken a également directement supervisé la compilation de Kokushoku Elegy sorti en Décembre 2020 dont je parlais très récemment. Ce sont encore une fois des liens inattendus qui me fascinent.

Mais revenons plutôt à l’album Osharaka de Oni no Migiude. Dès les premières notes du premier morceau Sono Kane Wo Narasu Toki (其ノ鐘ヲ鳴ラストキ), je suis saisi par la beauté de ce que j’écoute. On y entend plusieurs flûtes jouant un morceau à l’air médiéval, tout d’abord seules puis accompagnées d’une nappe électronique. Le morceau suivant ONO (斧) est plutôt d’inspiration asiatique voire tribale, mais ces sons se font ensuite déborder par une guitare puissante à la limite du métal. La voix flottante et nuageuse d’Utena Kobayashi intervient ensuite pour adoucir cette incursion de violence électrique mais apporte également une certaine dose de mysticisme. Dès les premiers morceaux de l’album, on comprend que le groupe mélange les genres avec des musiques parfois ancestrales et d’autres beaucoup plus contemporaines. Et le tout fonctionne terriblement bien. Ces associations inhabituelles de styles instrumentaux me rappellent un peu le fabuleux album -Il y a- (イ リ ヤ) de Mutyumu (夢中夢). Les morceaux de cet album sont principalement instrumentaux. La voix d’Utena est bien présente sur la plupart des morceaux mais elle intervient en quelque sorte comme un instrument parmi les autres, ce qui donne l’impression d’écouter une musique purement instrumentale. L’ensemble a des allures expérimentales mais est en même temps très facile d’approche car le groupe ne rechigne pas à créer des mélodies accrocheuses. L’ambiance générale n’est pas très éloignée de ce qu’Utena crée en solo sauf que l’instrumentation est plus complète sur cet album et les guitares très présentes, par rapport aux sons plus tournés vers l’électronique sur ses EPs et son album solo. A ce propos, je reviens très régulièrement vers la musique d’Utena Kobayashi, notamment les sublimes Pylon et Rose sortis sur le EP Pylon en Décembre 2020, que j’écoutais d’ailleurs juste avant la découverte de l’album Osharaka. Le morceau titre de l’album OShaRaka (オシャラカ) est un des meilleurs, mais j’aime également beaucoup le quatrième ISAHOHO (イサホホ) qui m’évoque une version moderne d’une musique folklorique d’un pays inconnu. Son instrument de prédilection, le steel pan, est très présent sur l’ensemble de l’album et c’est très étonnant de le voir associer au métal sur un morceau comme le cinquième intitulé TAIJI (タイジ), tout comme il est étonnant d’entendre des sons de flûte prendre le dessus sur des lourdes guitares sur le septième morceau DI LAKA REMIO (ディラカレミオ). C’est un moment sublime de l’album tout comme le solo de guitare inattendu et très prononcé sur TAIJI. L’album se termine au bout de 34 trop courtes minutes sur les sons plus apaisés du dernier morceau Hinode no Yume (日ノ出ノ夢). J’inscris également cet album dans la liste de mes albums préférés de cette année.

aux portes d’Ōarai Isosaki (2)

Depuis le sanctuaire Ōarai Isosaki (大洗磯前神社), on a une superbe vue sur le bleu de l’océan pacifique en contrebas. Nous prenons parfois nos idées de déplacement en dehors de Tokyo après avoir vu des photos publiées par Shockeye sur son compte Instagram. Originaire de Kamakura, Shockeye, de son vrai nom Iehiro Uemura (植村 家浩), est musicien dans un groupe de reggae appelé Shōnan no Kaze (湘南乃風) et également chanteur dans d’autres projets. Outre la musique, il s’est aussi spécialisé dans la découverte de ’Power Spot’ au Japon, sujet qui nous intéresse tout particulièrement. Un Power Spot est en fait un terme japonais utilisant deux mots anglais pour désigner un lieu spirituel dont l’environment et le magnétisme permettent d’entrer en communion avec les éléments et la nature qui nous entoure. La force spirituelle de ces lieux est bien entendu tout à fait suggestive mais entre tout à fait en ligne avec les croyances shintoïstes vénérant les dieux de la nature, ceux des forêts comme des montagnes. Au delà même de la croyance, j’aime beaucoup ces lieux car ils ont en général des emplacements et des configurations tout à fait remarquables. Le Tōshōgū sur le Mont Kunōzan, implanté à flanc de montagne et entouré de forêts en est un bon exemple. Les roches formant un passage appelé Seifa-Utaki sur une colline boisée de l’île d’Okinawa ou le sanctuaire Mitsumine perdu en haut des montagnes de Chichibu en sont d’autres exemples. Les power spots sont très nombreux au Japon et Shockeye nous les montre petit à petit sur Instagram. Parmi tous ces power spots, le Mont Fuji est peut-être le plus évident. Shockeye le montre souvent sur Instagram, notamment au moment où le soleil se lève et vient coiffer le Mont Fuji pour former ce qu’on appelle le Diamond Fuji. Il nous a montré récemment quelques très belles photos du sanctuaire Ōarai Isosaki, ce qui nous a forcément donné envie d’y aller.

Après avoir visité le sanctuaire, nous nous approchons du bord de l’océan pour observer les vagues et le petit torii de pierre posé sur une bande de rochers. La mer n’est malheureusement pas très agitée. J’aurais aimé voir les vagues gagner et frapper le torii. La plage autour se compose uniquement de galets, ce qui donne un son fort et caractéristique lorsque les vagues viennent s’y engouffrer et se retirer. Ce son répétitif est reposant. On se pose là debout pendant quelques instants devant cette plage de galets, à regarder nos ombres se refléter sur l’eau. Je prends de nombreuses photos comme d’habitude mais je me suis rendu compte que j’aime beaucoup prendre en photo Mari qui prend des photos comme je l’avais déjà fait sur la plage d’Oritsu dans la même préfecture d’Ibaraki. Voilà une très bonne idée de série photographique. Ce fut un petit voyage d’une journée très paisible car même le retour en voiture s’est déroulé sans aucun embouteillage. C’était particulièrement étonnant car cette journée de dimanche était ensoleillée.

aux portes d’Ōarai Isosaki (1)

Ibaraki se démène tous les ans pour ne pas être à la dernière place dans le classement des préfectures les plus attractives du Japon, mais elle se retrouve malheureusement très souvent en voiture balaie à la toute fin du classement. Pendant les pics de la crise sanitaire, ce manque de popularité était pour nous un argument important, les quelques fois où on souhaitait sortir de Tokyo sans être confronté à la foule. Nous avons depuis pris l’habitude d’y aller régulièrement et je me demande même si nous n’allons pas plus souvent à Ibaraki que dans les préfectures limitrophes de Kanagawa et de Chiba. Ces deux dernières années, nous avons visité les chutes d’eau de Fukuroda, le sanctuaire Kashima Jingū et la plage d’Oritsu, la station d’Hitachi conçue par Kazuyo Sejima et Le daibutsu d’Ushiku.

Nous retournons cette fois-ci vers le bord de mer en partant à la découverte du port d’Ōarai proche de la ville de Mito. La première fois que je suis venu à Ōarai était pour embarquer avec la moto sur un énorme ferry qui nous amenait jusqu’à Hokkaidō à la fin de l’été 2002. Mais lors de cette première fois, nous étions arrivés en pleine nuit et seulement pour embarquer sur le ferry accosté au port. Je n’en ai donc que peu de souvenirs. Cette fois-ci, on se dirige également vers le port mais pour y trouver un restaurant de poissons, puis remontons un peu vers le Nord jusqu’au sanctuaire Ōarai Isosaki (大洗磯前神社) qui était l’objectif premier de notre visite. Le sanctuaire est situé juste à côté de l’océan. Une énorme porte torii placée en direction de l’océan nous attend depuis la route. Un grand escalier nous amène jusqu’au sanctuaire. Je suis surpris d’y voir quelques touristes étrangers ou peut-être que ce sont des résidents de longue date comme moi venus profiter de la tranquillité de la préfecture d’Ibaraki. Il y a en fait plus de monde dans ce sanctuaire que je ne le pensais. Le bâtiment principal est entouré de deux plaques de bois géantes reprenant la forme des Ema sur lesquels on écrit nos souhaits pour qu’ils soient (peut-être) exaucés. Sur le côté gauche, rien de surprenant de voir une illustration de lapin, signe de cette année. Je reste par contre interrogatif quant à l’illustration de style manga sur la droite. Cette illustration fait référence à la série animée pour jeunes adultes intitulée Girls und Panzer (ガールズ&パンツァー) créée par le studio d’animation Actas. Je crois comprendre que la série se passe en partie dans la ville d’Ōarai, mais également sur un immense bateau de style porte-avions militaire supportant une véritable petite ville. J’ai certains doutes quant à l’intérêt de cette série et je ne pense pas me mettre à la regarder. Après avoir fait le tour du sanctuaire, on ne manquera pas de collecter le goshuin et lorsque l’on sort du sanctuaire, on a une très belle vue sur l’océan. Un petit torii est placé sur un rocher au bord de l’océan. J’en montrerais quelques photos dans un prochain billet.