諸行無常~其ノ参~


Et le concert de la tournée nationale Sheena Ringo to Aitsura to Shiru Shogyōmujō (椎名林檎と彼奴等と知る諸行無常) commence finalement un peu après 19h. Je ne vais pas passé tous les morceaux en revue car il y en a beaucoup. La liste du set se compose en tout de 28 morceaux pour pratiquement 2 heures en comptant les rappels et le passage de MC adressé au public. Les 28 morceaux proviennent d’albums variés avec un plus grand nombre tiré des trois derniers albums Sandokushi (三毒史), Hi Izuru Tokoro (日出処) et Sanmon Gossip (三文ゴシップ). Il n’y avait par contre pratiquement pas de morceaux des trois premiers albums, mais plusieurs de Tokyo Jihen. Je ne suis pas vraiment étonné de voir un grand nombre de morceaux provenant de Sandokushi car cet album sorti en 2019 n’avait pas reçu de tournée à l’époque. Un certain nombre de morceaux de cet album étant sortis bien avant l’album en lui-même, comme Nagaku Mijikai Matsuri (長く短い祭) et Kamisama, Hotokesama (神様、仏様), ils ont en fait déjà été joués dans des concerts précédents. Il n’était pas étonnant de ne pas voir Mukai Shutoku (向井秀徳) sur scène. Comme sur d’autres concerts, on n’entendra que sa voix sur le morceau Kamisama, Hotokesama. Il est par contre un peu plus étonnant de ne pas voir Ukigumo sur scène pour Nagaku Mijikai Matsuri, car on avait pris l’habitude de le voir aux côtés de Ringo sur ce morceau. Mais Ukigumo, tout comme Masayuki Hiizumi, ne faisaient malheureusement pas partie de la troupe sur cette tournée. Comme je le mentionnais déjà dans un précédent billet, la configuration de cette tournée était relativement limitée par rapport aux tournées de la série Expo. Elle était plutôt axée rock même si Ringo n’a pris en mains que peu de temps sa guitare, notamment sur le morceau NIPPON à la toute fin du concert. Ce morceau est un classique qui fonctionne mieux en concert que sur CD car il emporte à chaque fois la foule. Le côté rock vient notamment de la présence de Yukio Nagoshi (名越由貴夫) à la guitare électrique. Par rapport à Ukigumo qui est plus sautillant dans son jeu, la guitare de Nagoshi est plus lourde et n’hésite pas à envahir l’espace de distorsions. Outre Nagoshi, on retrouve d’autres habitués sur scène, en particulier Keisuke Torigoe (鳥越啓介) à la basse. Masaki Hayashi (林正樹) aux claviers est aussi un habitué car il a déjà participé à la tournée Tōtaikai (党大会) en 2013 dans l’unique salle Orchard Hall du Bunkamura à Shibuya. Yoshiaki Sato (佐藤芳明) à l’accordéon a quant à lui déjà participé à la tournée Ringo Expo’14. La surprise vient de la présence de Shun Ishiwaka (石若駿) aux percussions, un musicien jazz et premier batteur de King Gnu, avant l’actuel batteur Yū Seki. Shun Ishiwaka est aussi le batteur de Millenium Parade. Sa présence sur scène confirme en quelque sorte les liens artistiques entre Sheena Ringo et Daiki Tsuneta qui se concrétiseront sur le morceau WORK. J’ai lu que Shun Ishiwaka était plutôt un musicien jazz, mais il doit être polyvalent car j’ai été surpris par la puissance de son jeu, qui apporte une pêche énorme aux morceaux. Je dirais que c’est une excellente idée de l’avoir invité sur cette tournée. Ce groupe de musiciens réunis pour cette tournée prend le nom de code « MANGAPHONICS ».

Photographies extraites des pages Instragram et Twitter de DAOKO.

Le concert commence par Anoyo no Mon (あの世の門) qui se trouve être le dernier morceau de l’album Sandokushi, ce qui me fait penser à un passage de relais. La mise en scène est très intéressante. On ne voit pas Sheena sur la scène qui reste sombre mais marquée par deux larges lignes lumineuses se croisant et formant une croix. L’image qui en résulte me fait beaucoup penser à l’église Church of Light conçue par Tadao Ando et construite dans la banlieue d’Osaka. Je n’en ai vu qu’une reconstitution en taille réelle lors de l’exposition TADAO ANDO : ENDEAVORS qui avait lieu en 2017 au musée NACT. Cette nouvelle référence à l’architecture dans l’univers de Sheena Ringo, après l’utilisation du New Sky Building de Yōji Watanabe sur une photo promotionnelle pour l’album Music de Tokyo Jihen, m’interpelle forcément beaucoup. La set list incluait également deux morceaux de l’album de remixes Hyakuyakunochō (百薬の長), à savoir JL005 Bin de (JL005便で ~Flight JL005~) remixé par Yoshinori Sunahara (砂原良徳) et Ishiki (意識 ~Conciously~) de l’album KSK en version remixée par MONDO GROSSO avec DAOKO pour une partie du chant. Il m’avait bien effleuré l’esprit que DAOKO puisse être sur scène, mais ça me paraissait tout de même assez improbable pour un seul morceau. A ma grande surprise, on la voyait bien sur scène mais sur l’écran géant uniquement au moment de son passage rappé sur ce morceau. Ce moment était particulièrement réussi car elle apparaissait en grand en tenue noire avec des oreilles de chat comme enfermée dans une petite boîte grise avec un seul néon biscornu au dessus de la tête. Sa présence occupait toute la hauteur de l’écran géant et l’effet était vraiment très réussi. La composition musicale était bien basée sur le remix de Shinichi Osawa de MONDO GROSSO, mais il m’a paru beaucoup plus agressif et basé sur le son des guitares plutôt que sur des sons électroniques. En comparaison, le remix de JL005 Bin De était plus fidèle à ce qu’on peut entendre sur l’album de remixes. La voix de Sheena Ringo était bien entendu impressionnante. L’effet est très différent de ce qu’on peut entendre des concerts en DVD et Blu-ray. C’est bien entendu la force du live, mais ça m’étonnera toujours de l’entendre pousser autant sa voix sur autant de morceaux à la suite, car les morceaux s’enchaînent assez rapidement les uns après les autres. Jinsei ha Yume Darake (人生は夢だらけ) est bien entendu un incontournable et c’est toujours une démonstration vocale qui mettra tout le monde d’accord.

Illustrations dessinées par Bibi (ビビ) des costumes de Sheena Ringo pendant la tournée Sheena Ringo to Aitsura to Shiru Shogyōmujō (椎名林檎と彼奴等と知る諸行無常).

Sheena Ringo a bien entendu changé plusieurs fois de costumes mais il est difficile de les décrire précisément car les images dans ma mémoire se mélangent déjà. Il est d’autant plus difficile de les décrire qu’il n’y a pas encore de photos officielles publiées pour ce concert. Un fan nommé Bibi (ビビ), qui a assisté à un des concerts et qui partage souvent ses illustrations sur Twitter, donne sa version illustrée des costumes. Je me permets de les montrer ci-dessus car ces dessins sont toujours très réussis et collent bien à la réalité. Les costumes sont toujours très classes, mais celui qui m’a le plus intrigué est l’avant dernier pour son chapeau très élaboré. On y reconnaît un chat, peut-être, et d’autres objets. En voyant cette coiffure, je pense à une illustration de Shohei Ōtomo que j’avais évoqué sur un précédent billet, montrant une chanteuse en kimono portant ce genre de coiffure pleine d’objets. Dans ce billet, je pensais d’ailleurs que cette illustration me faisait un peu penser à Sheena Ringo. Cette coiffure me rappelle assez vaguement certaines décorations de sanctuaire regroupant divers objets de manière compacte, comme sur l’avant-dernière photographie de ce billet prise à Yoshiwara, l’ancien quartier des courtisanes de haut rang appelées Oiran à l’époque Edo (que l’on peut voir dans le film Sakuran). Pendant une période plus calme du concert, on voit Sheena habillée d’une sorte de pyjama bleuté. Une porte est posée sur scène. Elle me rappelle la Dokodemo Door de Doraemon, la porte qui nous amène vers des endroits lointains et inattendus lorsqu’on la traverse. Elle chante pendant ce moment là une reprise du standard Eternal Flame des Bangles. Ce morceau a été écrit en 1988 par Susanna Hoffs. Ce choix n’a rien de vraiment étonnant car on sait que Sheena Ringo s’était inspirée de certaines paroles de morceaux de Susanna Hoffs pour des démos, comme LAY DOWN et Rinne Highlight (輪廻ハイライト). Elle ont aussi toutes deux repris le morceau Unconditional Love de Cindy Lauper. J’en parlais en détail dans mon billet sur les démos de Sheena Ringo à ses débuts. Sheena Ringo reprend également sur ce concert trois morceaux qu’elle a écrit pour d’autres artistes. Il y a bien sûr le récent Seishin no Tsuzuki (青春の続き) qu’elle a écrit pour Takahata Mitsuki (高畑充希), mais il y a également deux morceaux écrits pour Megumi Hayashibara (林原めぐみ): Ware ha Kuchinashi (我れは梔子) et Inochi no Ibuki (命の息吹き). Ces deux morceaux m’avaient échappé à l’époque et je les redécouvre en live lors de son concert. Ce sont des très beaux morceaux et d’excellentes surprises. Il est clair que la voix de Sheena Ringo leur apporte une autre dimension. Ce sont des bons candidats pour un troisième volet de la série d’auto-reprises, Reimport (逆輸入). Mais en attendant, je me mets depuis le concert à écouter ces deux morceaux de Megumi Hayashibara, et ils me plaisent vraiment beaucoup.

Un autre très beau moment du concert est l’interpretation du morceau Onaji Yoru (同じ夜) de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム), seule au piano. Elle nous disait dans les émissions radio Etsuraku Patrol au tout début de sa carrière toute l’importance que ce morceau avait pour elle. Savoir cette importance donne une dimension pleine d’émotion à cette interprétation d’autant plus qu’elle est seule sur scène au piano. Ce morceau n’a été ajouté sur la set list qu’à partir du concert d’Osaka, remplaçant la reprise de Wine Red no Kokoro (ワインレッドの心) du chanteur et compositeur Inoue Yōsui (井上陽水) qu’elle avait interprété sur un album hommage. Je ne connais pas les raisons de ce changement mais je ne suis pas mécontent d’avoir assisté à cette interprétation d’Onaji Yoru. C’est un morceau sur lequel j’ai déjà écrit plusieurs fois, notamment lorsque je pensais y voir une allusion sur des morceaux d’autres artistes. DAOKO (encore elle) a par exemple utilisé ce titre pour un de ses très beaux morceaux que j’évoquais dans un billet. Je ne suis pas très surpris d’entendre le morceau de Tokyo Jihen, Hotoke Dake Toho (仏だけ徒歩), parce qu’il est relativement récent et parce qu’elle l’a écrit. Par contre, je trouve qu’il y a plus de morceaux de Tokyo Jihen que ce qu’on a l’habitude d’entendre dans ses tournées solo. Mais il faut bien dire que Ryokushu (緑酒), de l’album Music (音楽), a eu un succès certain et il doit être difficile à éviter. C’est certes un peu dommage que tout le groupe Tokyo Jihen ne soit pas présent ensemble pour l’interpréter devant nous. L’ambiance visuelle du concert était superbe. Lorsqu’il n’y avait pas l’écran géant, le fond de la scène était orné d’un immense soleil rouge avec des rayons ressemblant à un éventail. Ce symbole ressemble beaucoup à celui de la tournée Tōtaikai (党大会) mais placé dans le sens inverse. Suivant les morceaux, les écrans montraient des scènes liées aux vidéos des morceaux comme les pistes d’atterrissage et tableaux de bords d’avion (avec toujours les jeux de morpions) pour JL005 Bin De, les routes qui se croisent sur Hashire wa Number (走れゎナンバー). Le seul morceau qui n’est pas chanté est Niwatori to Hebi to Buta (鶏と蛇と豚). Des extraits de la vidéo sont montrés sur le grand écran pendant que Sheena change de costume. La scène est particulièrement dense pendant tout le concert et Sheena est très active, du moins par rapport à d’autres concerts précédents. Une de ses tenues comprend même des gants de boxe et on la voit faire quelques mouvements. J’aime aussi beaucoup quand elle fait sur scène les mouvements de fantômes avec les bras en l’air sur Kamisama, Hotokesama (神様、仏様). Je me rends d’ailleurs compte que ce terme de l’impermanence, Shogyōmujō (諸行無常), était déjà présent dans les paroles de ce morceau. Kamisama, Hotokesama est en fait important dans sa discographie car il avait également donné la thématique de la parade des monstres Hyakkiyakō (百鬼夜行) à la tournée de 2015. Le thème des religions est aussi assez présent dans son univers, quelle que soit l’origine d’ailleurs, et ça nous ramène à l’image de l’église de lumière de Tadao Ando qui démarrait la représentation. Elle avait évoqué cet intérêt pour les religions en interview il y a quelques années.

Shinichi Osawa a également assisté au concert du Tokyo International Forum et il nous dit que ce concert était merveilleux (昨日行っコンサートとてもとても素晴らしかった。). Il nous dit aussi que c’est peut-être la première fois qu’il voit un tel talent d’expression et qu’il ressent le génie de créer une vision d’un univers unique (生で観てこんなにも圧倒的な表現の才能や、独自の世界観を創る天才性を感じたの初めてかも。). La création d’un univers singulier est en effet très à propos, et je pense même qu’il s’étend aux fans qui jouent également une partie de la partition de cet univers. Le nouveau morceau Watashi ha Neko no Me (私は猫の目) montrait la danseuse Bambi Naka en video sur le grand écran. J’ai hâte de le réécouter car tout passe vraiment très vite pendant le concert et mes souvenirs se font un peu distants. Je me demande même si ma présence dans la salle n’était pas qu’un rêve. Outre Bambi Naka, les deux sœurs danseuses SIS, que l’on connaît depuis l’époque de l’album Music de Tokyo Jihen, ont également fait des apparitions pendant le concert, en particulier dans la séquence finale après les deux morceaux de rappels Bokoku Jōcho (母国情緒) et Ariamaru Tomi (ありあまる富). Cette séquence finale montre SIS devant une console Nintendo Famicom, une cassette à la main. La séquence fait sourire car l’une d’entre elles souffle sur le circuit électronique de la cassette avant de l’insérer dans le lecteur comme pour enlever une poussière éventuelle. C’est évidemment un clin d’œil à Ringo qui faisait exactement la même chose dans une des vidéos de la série Hanakin Night Beyond (東京事変の花金ナイト -ビヨンド-) de 2021, qui n’est malheureusement plus visible sur YouTube. Le générique de fin qui suit est une animation 8bits reprenant la musique de Sid to Hakuchūmu (シドと白昼夢) de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム). Le single toogood (いとをかし) était également retranscrit en version 8bits sur l’album de remixes mais il était interprété en version normale lors de ce concert. Ce générique utilisant les sons 8bits de la Famicom a un côté rétro que l’on retrouve également dans les lunettes 3D cartonnées qui accompagnent l’achat du drapeau. On pouvait utiliser ces lunettes sur le morceau Nagaku Mijikai Matsuri (長く短い祭) et elles transformaient certaines lumières sur scène en des symboles Ying Yang tournoyant. Cela donnait l’impression d’être dans un rêve car ces lumières étaient légèrement floues. On peut se demander d’où peut bien venir cette idée d’utiliser des lunettes 3D d’un autre temps (mais qui fonctionnent très bien, ceci étant dit). J’ai lu quelque part que le réalisateur du concert (avec sa compagnie Vivision) et compagnon de Sheena Ringo, Yuichi Kodama (児玉裕一), aurait tiré cette idée du film Retour vers le futur. Dans les deux premiers films de la série, un des sbires de Biff Tannen porte en effet ces lunettes en permanence. Yuichi Kodama aime tellement les films Retour vers le futur qu’il possède lui-même et conduit une DeLorean, une DMC-12 de la DeLorean Motor Company (DMC). Il ne doit pas passer inaperçu. Et je comprends maintenant d’où vient la DeLorean que l’on pouvait apercevoir dans la vidéo de Hotoke Dake Toho (仏だけ徒歩).

Le concert a passé bien vite. Sheena Ringo ne s’est adressé qu’une seule fois au public au moment des rappels. Son message est comme toujours plein d’humilité alors qu’elle met à chaque fois en scène des représentations fantastiques. Elle nous dit avoir réfléchi à ces dernières années difficiles dans le choix des morceaux du concert. Elle fait également un commentaire sur la durée du concert de 90mins, et une personne du public lui souffle d’étendre jusqu’à 2h. On y était pratiquement en fait, car je suis sorti de la salle vers 21h. Je n’avais d’ailleurs pas très envie de sortir de cette salle, pour essayer de conserver en tête les images que je venais de voir et les sons que je venais d’écouter avec beaucoup d’attention. J’ai maintenant hâte de voir le blu-ray car le concert du 10 Mai a été enregistré en vidéo. Il y a certainement des choses qui m’ont échapper et que la vidéo me rappellera. Je ressors de la salle et du Hall A en prenant mon temps jusqu’à mon vélo stationné près de la gare de Yurakuchō. Le chemin du retour à vélo, avec le superbe morceau TOKYO en tête, me fait passer près de la tour de Tokyo que je ne résiste pas à prendre en photo. Écrire tout le récit de ce concert sera un moyen pour moi de m’en souvenir dans les moindres détails, même ceux qui peuvent paraître inutiles pour le visiteur de Made in Tokyo. (Fin).

Pour référence ultérieure, ci-dessous est la set list de la tournée Aitsura to Shiru Shogyōmujō (椎名林檎と彼奴等と知る諸行無常) pour la date du 9 Mai 2023:

1. Anoyo no Mon (あの世の門), de l’album Sandokushi (三毒史)
2. Ware ha Kuchinashi (我れは梔子), morceau écrit par SR pour Megumi Hayashibara (林原めぐみ) sur le EP Usurahi Shinjū (薄ら氷心中)
3. Donzoko Made (どん底まで), de l’album Sandokushi (三毒史)
4. Karisome Otome (カリソメ乙女) de l’album Sanmon Gossip (三文ゴシップ)
5. Hashire wa Number (走れゎナンバー), de l’album Hi Izuru Tokoro (日出処)
6. JL005 Bin de (JL005便で ~Flight JL005~), version remixée par Yoshinori Sunahara (砂原良徳) de l’album de remixes Hyakuyakunochō (百薬の長)
7. Seishin no Tsuzuki (青春の続き), single écrit par SR pour Takahata Mitsuki (高畑充希)
8. Sake to Geko (酒と下戸), de l’album Variety (娯楽) de Tokyo Jihen
9. Ishiki (意識 ~Conciously~), version remixée par MONDO GROSSO avec DAOKO de l’album de remixes Hyakuyakunochō (百薬の長)
10. Kamisama, Hotokesama (神様、仏様), avec la voix de Mukai Shutoku (向井秀徳), de l’album Sandokushi (三毒史)
11. TOKYO, de l’album Sandokushi (三毒史)
12. Tengoku he Yōkoso (天国へようこそ), de l’album Daihakken (大発見) de Tokyo Jihen
13. Niwatori to Hebi to Buta (鶏と蛇と豚), de l’album Sandokushi (三毒史)(vidéo pendant le changement de costume)
14. Onaji Yoru (同じ夜) avec SR seule au piano, de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム)
15. Jinsei ha Yume Darake (人生は夢だらけ) de la compilation Gyakuyunyū ~Koukūkyoku~ vol.2 (逆輸入 ~航空局~; Reimport, Vol. 2 ~Civil Aviation Bureau~)
16. Hotoke Dake Toho (仏だけ徒歩), single de Tokyo Jihen inclu dans le Best Album Sōgō (総合)
17. Watashi ha Neko no Me (私は猫の目), nouveau morceau qui sortira en single le 24 Mai 2023
18. Kōzen no Himitsu (公然の秘密), du Best Album Newton to Ringo (ニュートンの林檎)
19. Onna no Ko ha Daredemo (女の子は誰でも) du 5ème album Daihakken (大発見) de Tokyo Jihen
20. Eternal Flame, reprise du morceau de The Bangles (1988), écrit par Susanna Hoffs
21. Irohanihoheto (いろはにほへと), de l’album Hi Izuru Tokoro (日出処)
22. Inochi no Ibuki (命の息吹き), morceau écrit par SR pour Megumi Hayashibara (林原めぐみ) sur le EP Imawa no Shinigami (今際の死神)
23. toogood (いとをかし), single sorti en Avril 2022
24. Nagaku Mijikai Matsuri (長く短い祭), avec la voix d’Ukigumo (浮雲), de l’album Sandokushi (三毒史)
25. Ryokushu (緑酒), de l’album Music (音楽) de Tokyo Jihen
26. NIPPON, de l’album Hi Izuru Tokoro (日出処)

Rappels (アンコール) et passage de MC
27. Bokoku Jōcho (母国情緒), de l’album Kyōiku (教育) de Tokyo Jihen
28. Ariamaru Tomi (ありあまる富), de l’album Hi Izuru Tokoro (日出処)
29. Vidéo de crédits de fin: Shogyōmujō wo Te ni Ireta! dans le style Famicom de Nintendo (しょぎょうむじょうをてにいれた!ファミリーコンピュータ風)reprenant le morceau Sid to Hakuchūmu (シドと白昼夢) de l’album Muzai Moratorium (無罪モラトリアム)

5 commentaires

  1. Bonjour Frédéric, Un grand merci pour cette série. J’ai compté 6 morceaux de Tokyo Jihen, c’est pas mal en effet ! Et dommage qu’Ukigumo n’ait pas été de la fête. Une autre fois j’espère !

  2. Merci Nicolas, oui, il y avait beaucoup de morceaux de Tokyo Jihen. Il y a en toujours quelques uns mais pas autant en général lors des concerts solo. Je pense qu’elle était par exemple quasiment « obligé » de jouer Ryokushu (緑酒) de l’album Music car ce morceau a eu beaucoup de succès. C’est sur ce morceau en particulier qu’on aurait voulu voir débarquer sur scène à l’improviste, les autres membres de Tokyo Jihen!

    Tiens, en note, je mentionnais dans mon texte ci-dessus les sœurs SIS soufflant sur une cassette Nintendo avant de l’insérer dans la console pour lancer les crédits de fin. Je pensais que la vidéo originale n’était plus disponible sur YouTube, mais on peut toujours la voir. A peu près à la minute 5 de la vidéo, on voit Sheena souffler sur une cassette imaginaire en se remémorant les gestes de son enfance et cette petite séquence est devenue mémorable au point d’être réutilisée pour le concert.

Laisser un commentaire